Comment fonctionne l’algorithme de Facebook ? L’algorithme de Facebook aka « Newsfeed Ranking Algorithm » filtre et classe les publications devant être diffusées sur le fil d’actualité d’un utilisateur. Entre 1 à 10% de vos abonnés – rarement plus – reçoivent vos publications sur Facebook désormais. Le reste de vos abonnés n’est même pas exposé à vos posts. Simplement car Facebook détermine qui potentiellement est intéressé par ce que vous avez à dire. Bien comprendre le fonctionnement de l’algorithme est un atout clé pour mieux publier et augmenter votre visibilité sur Facebook.
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Pourquoi il est (encore) intéressant de comprendre le ranking de Facebook
Oui, Facebook n’est plus un canal intéressant en organique (donc simplement si vous publiez des contenus sans passer par la publicité).
Du coup, pourquoi essayer d’analyser l’algorithme de Facebook si quoi que vous fassiez il est quasiment impossible d’obtenir aujourd’hui de la visibilité (même sur des thématiques où les contenus sont censés naturellement être plus viraux) sans payer ni publier des photos ou des vidéos débiles.
Parce que, soyons honnêtes, c’est un peu ce qu’est devenu Facebook, une plateforme pour boomers avec des contenus disons… limités.
J’ai voulu mettre à ce jour cet article pour plusieurs raisons (qui de mon point de vue ont un intérêt pour vous également) :
- D’abord parce que comprendre l’algorithme de Facebook, en tant que « mère (ou père) de tous les algorithmes sociaux » permet de créer des passerelles avec ceux de réseaux sociaux comme X / Twitter, Instagram ou Linkedin (qui fonctionnent globalement pareil même s’il est vrai que TikTok en favorisant encore plus radicalement le « dwell time » donc le temps de consommation de ses contenus au détriment de l’engagement donc des j’aime, partages, commentaires, clics a d’une certaine manière révolutionné la manière dont sont diffusés et sélectionnés les contenus que l’on vous sert sur votre fil).
- Mais également pour trouver des pistes d’optimisations pour vos publicités Facebook qui carburent également à l’engagement (comme sur toutes les plateformes, plus vos annonces captent l’attention et cliquent et plus votre coût par clic diminuera). Ce qui peut faire la différence entre une campagne rentable ou non et représenter dans tous les cas des économies de budget importantes si vous réduisez de 5 ou 10% vos coûts par conversions.
De l’EdgeRank au News Feed Algorithm
Lorsque l’algorithme de Facebook a été implémenté en 2010 sous le nom d’EdgeRank, les enjeux étaient multiples.
Il fallait pour Facebook :
- Faire face à l’augmentation exponentielle du nombre de publications postées quotidiennement sur le réseau social
- Améliorer la pertinence des actualités diffusées auprès des utilisateurs en fonction de leurs amis, pages et contenus préférés
- Diminuer le spam et les publications de mauvaises qualité relayées par des entreprises désormais fortement présentes sur Facebook
- Augmenter la visibilité des publicités Facebook dans le News Feed (qui s’appelle juste le « Feed » d’ailleurs depuis 2022)
- Maintenir l’addiction de ses utilisateurs pour le service
L’algorithme s’est affiné et aujourd’hui des 100aines (sans doute plus d’ailleurs) de critères sont utilisés en temps réel pour déterminer :
- Quand une publication doit être diffusée ou pas auprès d’un utilisateur.
- Le cas échéant, définir sa position dans le fil d’actualité de l’utilisateur.
- En fonction de sa consommation de la plateforme (on ne va pas montrer les mêmes choses à une personne qui se connecte 1x par semaine et celui qui rafraîchit chaque 10 minutes).
Le fonctionnement de l’algorithme de Facebook
On peut simplifier le News Feed Algorithm en 5 critères de base qui impactent le classement de votre publication :
1. La performance de la publication : le taux d’engagement et le nombre d’interactions (j’aime, commentaires, clics, partages, temps passé sur le contenu…) que reçoit votre post aux différents moments de sa vie impacte la part d’abonnés qui recevront effectivement la publication dans leur fil d’actualité. Ainsi, une page habituée aux posts de mauvaise qualité n’est pas condamnée à ne jamais avoir de visibilité. Un post exceptionnel peut être amené à être diffusé au-delà de sa base de fan habituelle.
2. Le type de contenus : certains contenus ont de base plus de poids dans l’algorithme et seront poussés auprès d’une plus grande partie des abonnés de votre page.
3. La proximité entre l’utilisateur et la page : si un utilisateur aime, commente, partage régulièrement les publications d’une page, son score d’affinité impactera positivement la probabilité qu’il voit à nouveau vos publications. Maintenir une communauté engagée est donc un défi pour maintenir ce degré d’affinité sur le long terme.
4. L’historique de la page : les performances de vos publications passées ont un impact sur la portée des posts suivants.
5. Le temps : une publication ancienne n’aura pas la même diffusion qu’une publication diffusée voici quelques minutes. Il existe certes des règles pour réanimer des posts anciens sur lesquels des discussions pourraient reprendre par exemple un an après mais globalement, une publication récente sera plus visible qu’un post en fin de vie.
News Feed Ranking Algorithm = Engagement sur la publication x Type de contenu contenu x Affinité entre l’utilisateur et la page x Historique de la page x Ancienneté de la publication
Il s’agit cependant d’une vision simplifiée de l’algorithme puisqu’il utilise désormais des 100aines de critères calculés en temps réel pour déterminer l’importance à donner à telle ou telle publication par rapport à une autre et ce pour l’ensemble des utilisateurs de Facebook.
Avec évidemment l’impact additionnel de l’Intelligence Artificielle, grand chantier de Meta pour proposer une expérience toujours plus personnalisée (l’IA devant agir comme une couche permettant de cimenter l’édifice Facebook).
Comment fonctionne la classification des contenus du Feed ?
Cela date de 2017 mais Paul Ramando a expliqué assez précisément comment Facebook s’y prend pour décider de quels contenus diffuser. Si le processus a sans doute évolué, je pense que globalement on est toujours sur cette méthodologie :
Etape 1 : Inventaire (Qu’est-ce qui est au menu ?) : Lorsque vous ouvrez votre fil d’actualités pour la première fois, l’algorithme de Facebook effectue un inventaire en examinant toutes les publications de vos amis et des pages que vous suivez (de la même manière qu’Adam vérifie ce qui est au menu).
Etape 2 : Signaux (Est-ce l’heure du déjeuner ou du dîner ?) : Facebook prend ensuite en compte toutes les données disponibles et essaie de prendre une décision éclairée sur votre intérêt potentiel pour une certaine histoire. Facebook appelle ces données des « signaux ». Il y en a des centaines de milliers que Facebook considère pour classer votre contenu, comme qui a publié l’histoire, quel téléphone l’utilisateur utilise, quelle heure il est actuellement, combien de bande passante vous avez…
Parmi ces signaux, vous aurez effectivement les j’aime, commentaires, partages, tags, clics sur le post, temps passé à regarder le contenu…
Bref, tout ce qui peut indiquer que oui le contenu a plu et a été consommé (d’où parfois la viralité sur des vidéos bizarres que l’on doit regarder 3x avant de se rendre compte que c’est complètement con, ce qui génère à la fois un « dwell time » important et des commentaires énervés donc de la portée).
Etape 3 : Prédictions (Apprécierait-elle le saumon ?) : Facebook utilise ensuite ces signaux pour faire des prédictions et calculer la probabilité de certains résultats ; par exemple, la probabilité que vous commentiez une histoire, la partagiez, passiez du temps à la lire, et ainsi de suite.
Etape 4 : Score (Passez une commande) : Après avoir fait ces prédictions et calculé les probabilités, Facebook consolide les informations pour calculer un « score de pertinence », un chiffre qui représente à quel point Facebook pense que vous pourriez être intéressé par une certaine histoire. Il est important de noter qu’Adam a souligné que Facebook ne sait pas vraiment à quel point vous êtes intéressé par une histoire ; c’est tout au plus une estimation éclairée.
Pour autant, même s’il a gardé depuis le début sa philosophie générale, l’algorithme de Facebook est loin d’être stable et immuable (ce qui permet d’ailleurs parfois de saisir des opportunités).
Au contraire, il évolue constamment au gré :
- Des scandales (car oui un réglage dans un sens ou un autre peut impacter la vie publique, les élections, la pensée dominante ou la diffusion de fake news).
- De la stratégie de Meta lequel va choisir de pousser en particulier un de ses services ou un type de contenus pour se développer ou simplement contrecarrer les initiatives de ses concurrents.
- C’est la raison pour laquelle les vidéos pendant un temps ont été largement mises en avant pour contrer Youtube.
- Que les stories ont été intégrées dans Facebook et Instagram à la manière de Snapchat.
- Que les vidéos courtes verticales ont pris une place plus importante pour ralentir l’émergence de TikTok.
Donc pour terminer, voyons quelles ont été les dernières évolutions majeures de l’algorithme de la plus récente à la plus ancienne (j’ai certainement oublié certaines updates).
Les dernières évolutions du News Feed Ranking Algorithm
Aujourd’hui : l’IA est le game changer qui révolutionne Facebook de l’intérieur pour mieux prédire ce qui peut vous intéresser et personnaliser votre expérience (voir ici)
Juin 2022 : redesign de l’expérience et de l’algorithme pour concurrencer TikTok.
Selon un mémo interne, Tom Alison a proposé un plan (non confirmé à 100% mais qui semble malgré tout s’illustrer dans les faits) pour refondre l’algorithme de Facebook afin de mieux contrer TikTok avec un Feed plus focalisé sur la vidéo avec des recommandations de contenus ne venant plus forcément de votre cercle proche (à la manière de TikTok qui a remis le contenu au centre) avec un fil d’actualité principal constitué d’un mix de stories et de réels Instagram et des posts recommandés Instagram et Facebook provenant du « discovery engine ». Est-ce que tout ou partie de ce plan va être mis en place ?
Juillet 2019 : lutte contre les fake news et la désinformation dans le contexte de la pandémie du COVID
Facebook a annoncé mettre en place des garde-fous pour contrôler la diffusion d’informations fausses notamment en terme de santé (des pillules amincissantes aux MLM faisant la promotion de produits dangereux ou à la limite du charlatanisme).
Janvier 2018 : mise en avant des contenus provenant de vos amis et de « sources sûres »
Facebook a annoncé mettre en avant désormais les contenus publiés par vos amis et contacts en revenant aux sources de Facebook (valorisant les « meaningful social interactions au détriment des posts de personnalités ou de marques) mais également en favorisant les sources « sûres / dignes de confiance », considérées comme « informatives » pour vous et locales (donc plus d’actualités près de chez vous).
Décembre 2017 : lutte contre l’engagement bait
Facebook a annoncé vouloir modifier son algorithme pour lutter contre l’engagement bait (notamment « vote baiting », « react baiting », « share baiting », « tag baiting » et « comment baiting ») donc les techniques pour créer artificiellement de l’engagement (des likes en gros) pour favoriser les contenus « authentiques ».
Mars 2016 : mise en avant dans le News Feed des vidéos live
Facebook a annoncé désormais traiter les vidéos en direct « comme un type de contenu différent des vidéos classiques ». La diffusion de vidéos en livestreaming est en effet apparue sur les applications Facebook iPhone et Android afin de contrecarrer Periscope. Et Mark Zuckerberg a fait du live une priorité.
Facebook annonce des temps de visualisation 3 fois supérieurs quand la vidéo est live. Une opportunité donc pour les personnalités, les entreprises et les marques. Le live est actuellement disponible pour les Pages vérifiées et les Célébrités utilisant l’application Mention.
Pour autant, Facebook déclare que cette mise à jour des algorithmes de classement ne devrait pas causer de « changements significatifs » pour les Pages pour le moment.
Février 2016 : optimisations du News Feed à partir de sondages utilisateurs
Suite à une série de tests menés auprès d’utilisateurs pour améliorer la qualité de leur News Feed et lutter contre le « clickbait » (littéralement la pêche aux clics), Facebook a annoncé en février 2016 qu’il allait désormais privilégier en haut de News Feed les publications :
1. Pour lesquels l’utilisateur a voté qu’elles l’intéressaient plus particulièrement
2. ET qui recueillent un maximum d’engagement (clics, j’aime, commentaires, partages…)
Octobre 2015 : les Réactions joueront comme des signaux sur les posts
Facebook a annoncé ses Réactions, ces émojis qui permettront d’aller un peu plus loin qu’un simple « J’aime » pour interagir sur un post. Et bien Facebook devrait utiliser tous les signaux sociaux de ces nouveaux boutons comme autant d’outils permettant de déterminer la pertinence d’un post dans le News Feed.
« Les propriétaires de pages pourront voir les Réactions de tous les posts dans les Page Insights. Les Réactions auront le même impact sur la distribution des publicités que les Likes. Nous passerons du temps à apprendre des tests initiaux et utiliseront ce feedback pour améliorer. Dans l’ensemble, les Pages devraient continuer à poster des choses qui ont du sens pour leur audience et continuer à utiliser les meilleurs pratiques concernant les Pages [telles qu’édictées par Facebook] ».
Octobre 2015 : Optimisation pour les utilisateurs avec peu de réseau
Afin de ne pas pénaliser les utilisateurs disposant d’une connexion moins bonne (exemple dans les pays en développement), l’algorithme de Facebook s’adapte depuis octobre 2015 en proposant moins de vidéos gourmandes et plus de contenus photos et texte.
Juillet 2015 : mise en avant des choix de l’utilisateur
Facebook a annoncé en juillet 2015 donner désormais la possibilité à l’utilisateur de mieux contrôle ce qui s’affiche sur son News Feed afin de :
- Définir les amis et pages que l’utilisateur veut voir en priorité
- Cacher les publications d’amis et de pages qui n’intéressent pas l’utilisateur
- Découvrir de nouvelles pages dont le contenu pourrait intéresser l’utilisateur
Juin 2015 : optimisation des indicateurs de qualité
En juin 2015, Facebook a annoncé désormais tenir compte, en plus de l’engagement sur vos publications (j’aime, commentaires, partages, clics…), de la durée de temps passé sur le contenu.
Facebook donne trois exemples :
- D’une image que vous likez mais sur laquelle vous scrollez rapidement au post suivant dans le News Feed
- D’une vidéo partagée par votre sœur que vous commentez
- D’un post détaillé de votre cousin racontant un voyage.
Si vous avez passé du temps sur ce dernier post sans nécessairement réagir, vous devriez voir plus de publications similaires ou provenant de cette personne en haut de votre News Feed dans le futur.
Pour les pages, cela signifie donc, qu’au-delà de poster du contenu qui « like », l’intérêt de la publication et le temps passé sur le contenu sont désormais des facteurs importants pour obtenir plus de portée pour vos posts et être visible par plus de fans.
Ce qui signifie également que les vidéos natives, les Instant articles ou encore les articles rédigés dans Notes, en tant que contenus directement hébergés sur Facebook, seront favorisés par rapport aux posts renvoyant vers des contenus sur un site externe.
Avril 2015 : moins de place pour les publications de page
Facebook a annoncé en avril 2015 redistribuer le News Feed en faveur de publications provenant des amis plutôt que des pages.
Janvier 2015 : lutter contre la désinformation et les hoax
Facebook a sorti en janvier 2015 un bouton permettant de signaler les fausses informations afin d’éviter qu’elles se diffusent.
Le fait d’être flaggé « fausse information » réduira automatiquement la portée de votre publication. En revanche, les sites d’informations parodique type LeGorafi ne sont pas spécialement pénalisés selon Facebook car les personnes ne dénoncent pas ce type de contenu avec le bouton d’alerte.
Novembre 2014 : mise à jour contre les messages promotionnels
Facebook a annoncé en novembre 2014 la mise à jour de son algorithme afin de lutter contre les messages publicitaires :
- Les publications dont le seul objectif est de pousser les utilisateurs a acheter un produit ou à installer une application mobile
- Les posts qui poussent les utilisateurs à gagner des promotions ou à participer à des concours sans contexte réel
- Les messages réutilisant le texte promotionnel que des publicités
Facebook donne deux exemples de posts qui seront donc désormais pénalisés avec une moindre visibilité sur le fil d’actualité :
Une mise à jour qui va à la fois dans le sens de l’utilisateur afin d’améliorer la qualité des posts qu’il voit sur son fil d’actualité mais qui pousse également les marques et entreprises à utiliser toujours plus la publicité payante.
Septembre 2014 : intégration des « tendances du moment »
Facebook a annoncé une nouvelle évolution de son algorithme en septembre 2014 donner une place plus importante aux publications traitant des sujets tendances du moment (les « trending topics ») notamment les publications traitant d’évènements sportifs ou de programmes de télévision. Ces posts – publiés par vos amis ou les pages auxquelles vous êtes connectées – apparaîtront plus volontiers au moment où la conversation bat son plein autour de ce sujet.
Facebook précise qu’il prendra donc désormais en compte le « moment » au cours duquel ont lieu les interactions (juste après publication ou un peu plus tard ?) pour définir si votre post est « pertinent » en toute heure de la journée ou si au contraire il est pertinent de le diffuser à nouveau à un moment ultérieur de la journée lorsque les conversations commencent à s’animer autour du post.
Exemple : un match de football concentrera certainement beaucoup de likes pendant et durant les heures qui suivent puis les interactions baisseront drastiquement. Tandis qu’une photo d’un nouveau-né dans une famille récoltera des j’aime et des commentaires sur une plus longue durée.
Août 2014 : lutte contre les titres racoleurs
Les sites comme BuzzFeed ou MinuteBuzz (paix à leur âme) abusaient (ou au contraire mettaient à profit, cela dépend de quel point de vue l’on se place) de techniques de clickbait pour créer des titres jouant sur les émotions ou la curiosité afin de donner envie de cliquer pour voir la suite sans pour autant que le contenu soit pertinent ou réellement intéressant.
Ces techniques permettaient d’être plus visible dans le fil d’actualité des utilisateurs et donc de laisser moins de place à de l’information plus sérieuse mais moins « likée ».
Exemple de titres racoleur donné par Facebook : « Vous ne croirez JAMAIS laquelle de ces deux stars se sont battues sur le tapis rouge la nuit dernière !! CLIQUEZ pour savoir avec quelle starlette ils se son battus !! »
Facebook a donc annoncé en août 2014 que l’algorithme prendra désormais en compte des critères de qualité du contenu :
1. La durée de la visite de l’utilisateur après un clic sur un article. Lorsqu’un utilisateur consultera un article et reviendra sur son fil d’actualité Facebook peu de temps après la consultation en cliquant sur « Précédent » par exemple, Facebook estimera que le contenu n’est pas de qualité.
2. Le ratio entre le nombre de personnes qui cliquent sur le contenu comparé au nombre d’utilisateurs qui commentent, aiment ou partagent avec leurs amis. Si le taux de clic est élevé mais que le nombre d’interaction est faible par la suite, Facebook interprétera désormais un signal de mauvaise qualité.
3. Les publications texte + lien + photos (illustration n°1) seront désormais désavantagés par rapport aux publications de liens (faisant apparaître une photo issue de l’article) (illustration n°2) afin de réduire l’influence des posts publiant une photo n’ayant rien à voir avec le lien inséré dans le commentaire de la photo :
Juin 2014 : mise en avant des vidéos natives
Facebook a annoncé en juin 2014 favoriser en terme de diffusion les vidéos natives (donc uploadées sur Facebook) au détriment des vidéos partagées depuis d’autres plateformes notamment Youtube.
Facebook explique désormais utiliser de nouveaux critères pour classer les vidéos qui méritent d’être en haut de News Feed, notamment si vidéo a vraiment été consultée, durant combien de temps, si elle a été mise en grand écran ou si le son a été activé ou la vidéo mi
Mettre en avant les vidéos natives dans le News Feed permet d’une part à Facebook d’obtenir un meilleur contrôle sur les données d’utilisation des vidéos par ses utilisateurs mais surtout de devenir un concurrent sérieux pour Youtube en tant que plateforme d’hébergement et de consommation de vidéo en incitant fortement les marques et créateurs de vidéos à ne plus seulement publier leurs vidéos sur Youtube.
Mai 2014 : fin des posts automatiques d’applications mobiles
Alors que les applications comme Spotify ou Runkeeper utilisaient à plein l’Open Graph pour inciter les utilisateurs à partager automatiquement leurs titres écoutés ou leurs courses de jogging, Facebook a décidé en mai 2014 de fortement limiter le nombre de ces posts et de mettre fin à l’expérience du « frictionless sharing ».
Février 2014 : augmentation du reach grâce aux tags
Mashable a rapporté deux changements dans l’algorithme en février 2014 avec l’affichage des publications provenant d’une pages fan ayant mentionné le hashtag d’une autre page ou marque sur le mur des fans de cette page lorsque la mention est jugée pertinente.
Exemple : si vous citez le hashtag #lego ou mentionnez une page (exemple @snapchat) sur une publication de votre page, une partie des fans de Lego et de Snapchat pourront recevoir l’information à la manière du tag sur les photos qui permet d’afficher la photo sur le mur de l’utilisateur taggé sans parfois qu’il y ait de connexion entre l’utilisateur ayant initialement posté la photo..
Février 2014 : lutte contre le spam et le likebaiting
La seconde optimisation de l’algorithme de Facebook concerne cette fois-ci selon Mashable :
- Les contenus postés et repostés sans cesse sur une page pour obtenir un effet boule de neige.
- Dans sa bataille pour améliorer la qualité et la pertinence du News Feed, Facebook annonce également pénaliser désormais les liens renvoyant vers des pages couvertes de publicité.
- La lutte contre les publications abusant de mécaniques incitant à aimer, partager et commenter sans apporter de vraie valeur. Des techniques dites de « likebaiting » (qui à la manière du linkbaiting de Google cherche a attirer non pas des liens mais des likes).
Si vous vous posez la question de ce qu’il faut désormais publier pour profiter au maximum de l’algorithme de Facebook, consultez notre tutoriel traitant des quelques techniques permettant de contourner les limites liées au News Feed Ranking Algorithm
Janvier 2014 : mise à jour concernant les statuts texte
Facebook a évoqué en janvier 2014 la diminution des statuts ne contenant que du texte lorsqu’ils sont publiés par une page pour refléter le fait que les utilisateurs sont moins sensibles à ce type de contenu quand il n’est pas posté par un ami.
Facebook suggérant de favoriser plutôt des posts dont le lien est mis en valeur de cette manière :
Décembre 2013 : un focus sur les contenus de qualité
Facebook a annoncé en décembre 2013 mettre désormais en avant plus de contenus de qualité dans le News Feed (au détriment des photos virales) notamment autour de l’actualité, d’évènements sportifs ou tournant autour de sujet qui intéressent l’utilisateur.
Cette update a été un tournant dans l’arrivée de flux d’informations dans le fil d’actualité sur Facebook.
Août 2013 : Trois évolutions de l’algorithme
L’algorithme de Facebook a évolué une première fois en août 2013 avec l’arrivée d’optimisations mises en place par Facebook : le story bumping, le last actor et le chronological by actor.
1. Le « story bumping » met en avant des publications sous la ligne de flottaison de votre écran parce qu’apparaissant en 6 ou 7e position sur votre mur. Cette nouvelle optimisation permettra aux publications déjà apparues sur le wall de vos fans mais qui n’ont pas été véritablement consultées d’être remise en avant pour peu qu’elles obtiennent un nombre conséquent d’interactions (commentaires, j’aime, clics, partages). Selon Facebook, la mise en place de cet algorithme permettra de faire passer le pourcentage de publications lues de 57% à 70% tandis que le taux d’engagement sur vos posts devrait passer de 5% à 8% en moyenne.
EDIT septembre 2014 : Facebook a annoncé qu’il ferait « bumper » certains posts en fonction du « moment » où une publication sera likée, commentée ou partagée. Les publications avec beaucoup d’engagement juste après publication mais récoltant peu de j’aime après quelques heures sera considérée comme pertinente « sur le moment » et refera moins volontiers surface en haut du News Feed dans la même journée.
2. Le « last actor » prend en compte les 50 derniers amis (ou pages fans) avec lesquels vous avez eu une interaction (du simple visionnage des photos au like ou au partage) pour vous proposer plus souvent leurs publications sur votre mur. Pour les administrateurs de page, cette nouveautés renforce encore la nécessité d’obtenir de bons taux d’engagement sur les publications afin de remonter dans le fil d’actualité des fans.
3. Le « chronological by actor » permet de faire apparaître les publications d’ amis et de pages fans que Facebook trouve pertinent pour vous (parce que vous avez récemment interagi avec) par ordre chronologique sans prendre en compte le score de la publication elle-même.
Conclusion : votre page Facebook est en concurrence avec l’ensemble des publications que votre cible peut potentiellement recevoir. Il vous faut donc vous battre pour gagner votre place sur le News Feed et intéresser votre audience.
Développer vos réseaux sociaux est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".