Comment éviter une pénalité sur Google ? Comment ne pas être impacté par les updates Google Panda et Google Penguin (sans parler des suivantes de Hummingbird à Rankbrain en passant par Fred) ? Oubliez quelques secondes ces noms de code pour simplement retenir que depuis 2011 Google a déployé une série de mises à jour destinées à lutter contre les techniques SEO permettant d’améliorer (artificiellement) le positionnement d’un site Internet et pouvant donc heurter la pertinence de ses résultats (pierre angulaire d’un moteur de recherche). Soyons clairs : optimiser son site est la base du référencement et « hacker » vos concurrents pour prendre des positions nécessite parfois d’aller à l’encontre des recommandations de Google. Pour autant, il s’agit d’un jeu risqué pouvant mener à la désindexation totale ou partielle de votre site. Inutile cependant de tomber dans la paranoïa : si vous suivez ces quelques règles listées par Quicksprout, vous n’avez aucune chance de sortir des clous et de vous prendre une pénalité sortie de nulle part.
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Les mises à jour Google Panda & Google Pingouin
Les mises à jour Panda et Pingouin ont sonné le tocsin de la lutte contre certaines pratiques de spam qui permettaient jusqu’alors sans trop d’effort de faire monter votre site dans les classements de Google sans que vous n’y ayez véritablement votre place.
Google Panda d’abord, sorti en février 2011, a permis à Google de lutter plus efficacement contre les contenus de mauvaise qualité à savoir les contenus manquant d’une expertise réelle et les « thin contents » donc les contenus trop fins, trop légers, trop courts souvent spécifiquement créés pour le SEO.
Google Pingouin (Penguin en anglais), déployé en 2012, s’est quant à lui focalisé sur les liens de mauvaise qualité, le contenu dupliqué et les pratiques consistant à tromper le moteur en bourrant artificiellement une page de mots-clés (« keyword stuffing »).
Comprendre ce que veut Google (et les résultats qu’il cherche à expurger de son index) donne déjà des indices sur les limites du petit bassin où vous aurez toujours pied, quoi que vous fassiez ou publiiez.
Vous pouvez vous référer aux guidelines de Google pour mieux appréhender le concept de site ou de page de qualité selon le moteur de recherche et vous tenir au courant des updates de Google sur ce lien.
Maintenant comment éviter une pénalité Google ?
Alors comment se protéger d’une pénalité ? En suivant simplement des bonnes pratiques simples que je vais lister dans un instant.
Dans deux cas seulement, vous pouvez transgresser ces règles :
1. D’abord si vous avez un niveau élevé en SEO et donc maîtrisez les techniques de référencement « grey hat » (techniques borderline) et « black hat » (techniques censées être proscrites) qui vous permettraient de vous affranchir des règles en évitant de vous faire pincer (pour le moment). Si vous vous reconnaissez, cet article n’est évidemment pas pour vous.
2. Ensuite si votre projet requiert des résultats rapides et que vous considérez votre site comme « jetable » alors pourquoi effectivement ne pas jouer en ne respectant pas les règles. A envisager uniquement si le gain potentiel est sans commune mesure avec le risque d’être désindexé.
Si vous n’êtes pas un expert référencement et que vous souhaitez développer votre entreprise avec une vision long terme alors jouez « safe ». Webmarketing Conseil attire entre 100 et 200 000 visiteurs par mois sans utiliser aucune technique limite ou dangereuse.
Bonnes pratiques pour éviter d’être pénalisé :
Donc c’est parti :
1. N’utilisez pas de fermes de liens : ces réseaux de sites qui permettent d’envoyer des liens vers votre site et éviter les liens provenant de sites n’ayant rien à voir avec votre thématique. Beaucoup d’agences référencement intègrent dans leur offre de poser des backlinks depuis des réseaux de sites ou de blogs qu’ils contrôlent. Cela peut effectivement booster votre référencement mais vous n’êtes pas à l’abri qu’ils soient pénalisés un jour (et vous en retour).
2. N’utilisez pas de texte caché : à savoir du texte contenant vos mots-clés principaux avec une typographie de la même couleur que le fond de votre site. C’était une super technique dans les années 90 et 00 mais arrêtez maintenant s’il vous plaît 😄
3. N’utilisez pas de logiciels pour soumettre automatiquement votre site et pages sur des sites, blogs et annuaires (surtout si la soumission se fait en masse).
4. N’utilisez pas de mots-clés ou expressions de manière abusive sans rapport avec la page que vous êtes en train de pousser simplement pour tromper / manipuler l’algorithme de Google.
5. Évitez les contenus dupliqués : Google a en effet tendance à ne pas faire apparaître deux contenus identiques dans deux pages différentes dans ses résultats. Par conséquent, ne volez pas le contenu d’un autre site et faites attention au contenus présents plusieurs fois sur votre site.
Comment travailler son référencement sans risque ?
Ne pas sortir du cadre posé par Google ne signifie pas que vous ne pouvez pas optimiser votre référencement et travailler à améliorer vos positions.
1. Produire des contenus de qualité :
Les contenus restent la pierre angulaire d’une stratégie de référencement donc plutôt que de suroptimiser du vent ou en bidouillant quelques balises, mettez plus d’expertise, de personnalité et de densité dans vos contenus et vos textes. Vous pouvez creuser ce sujet en consultant mon guide SEO pour apprendre à monter dans les résultats de recherche.
2. Utiliser les guest posts de manière intelligente :
Google a prévenu qu’il luttait désormais contre les articles invités. Attention à la paranoïa pour autant, on a beaucoup lui qu’il fallait carrément arrêter les guest posts. En réalité, il s’agit surtout pour Google d’endiguer les pseudo guest posts de piètre qualité, uniquement créés pour gagner un lien sur un mot-clé précis.
Exemple : avant-hier, on m’a proposé de publier un guest post sur un sujet marketing avec un lien vers un casino en ligne. Non merci évidemment.
Comme le précise Quicksprout, la tactique du guest posting fonctionne toujours si elle est utilisée intelligemment :
1. Votre profil de lien ne devrait pas être constitué uniquement de liens provenant de guest posts (Neil Patel conseille 20% max).
2. Vous ne devriez pas avoir trop de liens provenant d’une source unique.
3. Le poids des liens provenant des guests posts est amené à réduire (étant donné que cette tactique est désormais ultra-connue).
Au-delà de l’acquisition d’un lien placé sur une expression exacte, un article de qualité publié sur une source d’autorité vous amènera dans tous les cas du trafic. Placez vos liens dans le corps de l’article et non pas seulement dans votre bio en fin d’article afin de créer plus de flux vers votre site.
3. Créer des liens en cohérence avec votre site :
Quicksprout insiste (et il a raison) sur l’importance d’une stratégie de référencement cohérente :
1. La notion de pertinence est la clé : pertinence de vos contenus par rapport à une requête donnée et pertinence des liens pointant vers votre site.
2. En effet, si la notion d’autorité des domaines pointant vers votre site reste importante…
3. Se focaliser sur des liens provenant de sites dans votre niche (ou parlant de thèmes complémentaires) l’est tout autant.
4. Diversifier vos ancres de liens :
Des liens posés sur les mêmes mots-clés sont un signal de lien spammy pour Google. Evidemment, dans l’idéal vous voudriez uniquement des backlinks posés sur des expressions stratégiques pour vous mais un profil de lien naturel comportera également des backlinks mal optimisés (liens posés sur votre nom de domaine, des ancres de type « en savoir plus » ou des expressions variées…).
5. Bâtir et développer votre marque :
Les marques (au sens où Google l’entend) rankent mieux et sont moins soumises au pénalités.
Quicksprout conseille de :
1. Faire en sorte que votre site soit bien conçu (design propre, adapté au mobile, rapide, bien hiérarchisé).
2. D’ajouter votre numéro de téléphone et votre adresse postale afin que Google vous identifie.
3. D’investir dans le social media afin de disposer d’une communauté suffisante pour être identifié comme marque.
4. Faire en sorte que les utilisateurs recherchent véritablement votre marque sur Google.
Existez en tant que marque afin d’être identifié comme un site d’autorité. A confirmer : le fait que Google repère désormais les co-citations de votre marque dans des sites qui ne pointent pas vers vous avec un lien mais vous mentionne.
6. Construire une véritable communauté :
Google pénaliserait les sites liés à des comptes fakes sur les réseaux sociaux.
Sincèrement je ne l’ai jamais observé.
Quicksprout déclare également qu’une page avec de nombreux liens pointant vers elle mais peu ou jamais partagée sur les réseaux sociaux pourrait être un signe pour Google d’une manipulation de ses résultats.
En revanche, ce que je peux vous confirmer c’est qu’une véritable communauté renvoyant des « signaux sociaux » positifs (attention, je n’ai pas dit que les signaux sociaux étaient un facteur de positionnement) et permettant de toucher plus de personnes avec vos contenus donc potentiellement de capter des liens améliore le positionnement de vos pages.
7. Améliorer la confiance autour de votre site
La confiance de Google dans votre site est un des facteurs de décision pour vous classer ou non dans ses résultats.
Position Google = Pertinence + Autorité + Confiance
Cette confiance construite sur le long terme vous permettra de passer entre les mailles des différentes updates de l’algorithme.
Comment savoir si votre site a été pénalisé par Google ?
Dernière étape : vous pensez être déjà pénalisé. Donc comment savoir si c’est le cas ou si vous affabulez ?
Voici les symptômes d’une pénalité Google :
Pénalité Mineure : léger déclassement sur des mots-clés
Pénalité Moyenne : déclassement important sur des mots-clés
Pénalité Majeure : désindexation de votre site