Comment ne jamais manquer de clients ? Si vous êtes en manque de prospects, je vais vous raconter l’histoire d’une entreprise qui a réussi à générer un flux de clients grâce à une chemise hawaïenne (sans plaisanter). Ou plutôt si pour plaisanter ! Car il s’agit d’une histoire passionnante qui j’espère vous donnera des idées à creuser pour développer votre visibilité.
Note de Rudy : Si vous êtes expert en marketing, vous pouvez proposer vos articles en me contactant sur la page dédiée.
Avant de débuter votre tutoriel, récupérez mon système et mes stratégies pour générer +100 000 visiteurs et des 100aines de prospects et clients chaque mois :
Aussi visible qu’un grain de sable dans un désert ?
Vous proposez des offres, services, prestations ou produits de qualité ?
Vos solutions satisfont un vrai besoin et votre savoir-faire / votre expertise impactent positivement vos clients ?
Vous réalisez peut-être (ce qui n’est pas forcément contradictoire) déjà un chiffre d’affaires appréciable ?
Mais vous avez conscience que vous n’êtes qu’un poisson dans un océan qui regorge d’entreprises similaires à la vôtre.
Ou pire : votre business propose un concept original ou innovant mais vous avez toutes les difficultés du monde à vous faire connaître.
Je ne vous jette pas la pierre : 90% des entreprises sont dans ce cas et certaines sont d’ailleurs même en parfaite santé (sans être particulièrement visibles !).
Aujourd’hui, je voudrais surtout partager avec vous des exemples inspirants pour vous différencier si vous souhaitez vraiment casser votre plafond de verre et ne plus être ce petit grain de sable au milieu du désert.
Avec comme objectif d’arrêter :
– De créer des offres qui fonctionnent moyennement
– De créer des contenus qui n’obtiennent que 100 vues pour 3 likes
– D’envoyer des emails de prospection à 12% de taux d’ouverture
Bref, voici une liste d’idées pour « sortir du rang » et ne plus être une « entreprise lambda ».
Note de Rudy : ce guide s’adresse aux dirigeants, entrepreneurs ou indépendants, que vous soyez prestataire de service, consultant, coach ou encore formateur. Il est évident que parmi les « business cases » que nous allons vous montrer, certains vous sembleront trop éloignés de votre activité avec des personnalités trop polarisantes par rapport au positionnement de votre entreprise ou votre personnalité. L’objectif n’est donc pas de « copier » des approches qui ne vous ressemblent pas mais de picorer des éléments qui sont de véritables leviers de visibilité (que vous les aimiez ou non). Bonne lecture, c’est du lourd 🐘
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La technique pour être harcelé de clients
L’une de ces techniques toutes bêtes pour « sortir du rang » a été mise au point par cette personne…
Je vous présente Chet Holmes.
Chet Holmes est un consultant marketing américain et auteur du fameux livre The Ultimate Sales Machine.
Dans ce livre, Chet nous raconte une anecdote rigolote.
Un jour, un de ses clients est venu le voir pour lui demander :
« Bon écoute, je dois animer un stand la semaine prochaine. Le souci, c’est qu’il y a plein de concurrents qui proposent la même chose que moi. Tu aurais une solution ? »
Chet lui répondit :
« Une idée pour toi : habille toute ton équipe commerciale avec des chemises hawaïennes et met une pancarte jaune fluo au-dessus de votre stand avec le message : Un voyage offert à Hawaï pour une personne tirée au sort ».
Quand il entendit cette réponse, son client fut logiquement dubitatif.
Il se demandait si cela n’allait pas nuire à son image de marque.
Ou si les gens n’allaient pas fuir à cause de son manque de « sérieux ».
Mais faute d’idée alternative, le client décida d’appliquer les conseils de Chet.
Et c’est tout l’inverse qui se produisit :
👉 Le stand fut vu et remarqué par l’ensemble des participants du salon.
👉 L’équipe commerciale fut débordée de clients.
👉 Avec des ventes largement supérieures aux attentes.
Si vous voulez savoir pourquoi, lisez bien ce qui suit.
Pourquoi la différence fait tout
Chet Holmes explique dans son livre pourquoi il a conseillé à son client de porter une chemise hawaïenne.
En substance :
1. Quand on lance un business ou qu’on cherche à croître…
2. Le problème est souvent de ne pas être visible.
3. De ne pas être remarqué par notre audience cible.
4. Donc de ne même pas avoir l’opportunité de capter l’attention d’éventuels prospects.
C’est en effet logique :
– Vous avez beau avoir le meilleur produit ou service du monde…
– Si personne ne le voit, vous n’en vendrez pas.
Autrement dit : sans contacts, sans audience, sans trafic, vous ne pouvez pas vendre.
Note de Rudy : cela semble être une évidence mais j’ai tellement vu d’équipes lancer des outils et s’obstiner à empiler fonctionnalités sur fonctionnalités (sans jamais aller au-devant de leurs clients) en pensant qu’un jour ou l’autre la qualité de leur produit suffirait à les faire exploser.
La priorité n°1 d’une entreprise consiste donc – une fois qu’elle a validé l’alignement de son offre avec le marché – à sécuriser des canaux stables de visibilité (et évidemment d’acquisition de clients).
Au-delà des stratégies classiques permettant d’être vu (prospection, publicité…), il existe des leviers qui vous pourriez considérer comme « bizarres » ou pas « sérieux »…
Des leviers que vous êtes évidemment libres de ne pas utiliser mais qui n’en sont pas moins extrêmement efficaces pour démultiplier vos chances d’attirer l’attention et de vous créer des opportunités de vendre.
Donc pour reprendre l’exemple du stand et de la chemise hawaïenne :
Si l’équipe commerciale s’était habillée comme tout le monde en costume cravate, leur offre serait passée sous les radars.
Si vous investissez dans une équipe, un produit ou un stand comme dans mon exemple, il vaut sans doute mieux prendre un risque calculé mais potentiellement faire x2 sur vos ventes plutôt que de rester dans votre zone de confort, celle où chacun de vos concurrents se cantonnent pour « rester crédible » jusqu’à les rendre interchangeables.
En portant une chemise hawaïenne (dont on se fout au final), on suscite surtout la curiosité des gens.
On crée ce que l’on appelle un « pattern interrupt » donc un moyen d’avoir un impact sur une personne (et au minimum son attention) en cassant ses habitudes.
– Une fois que vous attirez le regard, vous pouvez obtenir une écoute.
– Une fois que vous avez l’écoute, vous pouvez proposer votre produit.
– Si ce produit est « irrésistible » alors vous êtes en capacité de vendre.
Vous l’avez compris, la clé réside dans la différenciation.
Je parle d’effet « chemise hawaïenne » mais d’autres prendront comme référence la « purple cow » imaginée par Seth Godin.
Dans un monde où les « bons » produits ne sont plus suffisants, vous devez selon Seth Godin être une « vache violette au milieu d’un champs de vaches marrons ».
1. Vous devez être remarquable.
2. Etre remarquable donne envie de parler de vous.
3. La viralité est une publicité gratuite.
4. Une publicité basée sur des émotions positives ou négatives.
5. Des émotions que vous générez parce que vous ne laissez pas indifférent.
Pourquoi l’effet « chemise hawaïenne » ou « vache pourpre » fonctionne si bien ?
Parce que peu de concurrents osent l’utiliser.
Car en effet, être différent, être unique, suppose de prendre un risque et de dépasser vos peurs.
– Que va-t-on dire de moi / de mon entreprise ?
– Que vont-ils penser ?
– Vont-ils me / nous critiquer ?
Etre différent est évidemment une stratégie de guérilla, plus adaptée :
– Aux sociétés en perte de vitesse.
– Aux entreprises souhaitant pivoter / changer radicalement.
– Aux start-ups qui démarrent et n’ont rien à perdre.
Par opposition donc aux entreprises qui dominent leur marché et pour qui d’hypothétiques gains ne valent pas la peine de bouleverser un modèle qui a fait ses preuves.
Pourtant, c’est bien cette stratégie de différentiation qui pourrait vous permettre de prendre la place de leader, justement parce que les acteurs dominants de votre secteur ne peuvent pas vous suivre (et c’est la raison pour laquelle ils seront tôt ou tard détrônés, faute de prise de risque et de capacité à se réinventer / innover).
Peur des critiques ?
Oui, c’est compréhensible mais…
Dans la suite de cet article, je vais vous donner 10 moyens d’être radicalement différent de la concurrence.
Bonne nouvelle : ces moyens, je les ai testés auprès de mes clients en copywriting…
Et dans 95 % des cas, nous avons constaté que :
👉 Nous n’avons pas reçu de commentaires négatifs.
👉 Au contraire, notre audience appréciait davantage nos contenus, emails, publicités…
👉 Avec un impact sur nos ventes d’au minimum +10% à chaque fois.
Donc installez-vous confortablement, prenez un café et un bon biscuit breton.
C’est parti.
Idée n°1 : Etre polarisant / Jouer la provocation
Il fallait que je vous parle de lui.
Vous en avez peut-être entendu parler, non ?
Il s’agit d’Andrew Tate alias « Le Roi de la Masculinité Toxique »
Ancien kickboxeur, reconverti en infopreneur.
Son job actuel : « enseigner aux pauvres à devenir riche » (classique…)
Sauf qu’Andrew Tate est différent de 99 % de ses concurrents.
Au lieu de donner des conseils marketing…
Sa marque de fabrique consiste à balancer des propos sexistes voire misogynes.
Exemple : « 99 % des problèmes de cette planète seront résolus si les femmes tatouaient le nom de leur mari sur leur front » ou « Les femmes ne savent pas garer correctement une voiture. Alors pourquoi une femme piloterait mon avion ? »
Bref, un personnage antipathique et répugnant.
Ses propos génèrent à chaque fois du bad buzz et ce sont des millions de personnes qui le découvrent à chaque fois.
Essayer de le faire taire ne le rend que plus connu.
OK mais vous allez certainement me dire :
1. Je n’ai pas envie que mon entreprise copie ce genre de comportements.
2. Jamais mes clients ne seront à l’écoute de ce genre de postures.
Je ne vous ai pas donné l’exemple d’Andrew Tate pour que vous reproduisiez un comportement toxique sur les réseaux sociaux mais pour comprendre que la « polarisation » est le carburant principal des conversations sur Facebook, Twitter, Instagram, Linkedin ou TikTok.
Ce sont les réactions produites par vos contenus qui permettent de bénéficier de la viralité des réseaux sociaux (notamment parce que les algorithmes de ces plateformes favorisent justement ce qui capte et scotche leur audience).
Andrew Tate s’adresse aux jeunes adultes entre 18 et 35 ans, célibataires et sans argent. Des losers en quête de clés d’une lecture du monde radicale, capables d’expliquer leurs échecs et de leur offrir une solution. On ne valide absolument pas, on essaye d’expliquer.
Donc comment ajouter de la controverse à votre discours trop lisse sans devenir toxique ?
Imaginons que vous êtes une agence dont l’expertise consiste à gérer pour vos clients leurs campagnes de publicité sur Google.
1️⃣ Déterminez quelle est votre cible ? Qui a besoin de votre produit ou service ?
2️⃣ Définissez son stéréotype / sa caricature (des « quinquagénaires corporate »).
3️⃣ Allez sur le réseau social fréquenté par votre cible (dans notre cas, Linkedin).
4️⃣ Choisissez un « ennemi commun » sur lequel vous allez concentrer votre force de frappe (dans notre exemple, les « grandes agences de publicité »).
5️⃣ Créez du contenu (posts, stories, vidéos, visuels) en mode « Nous contre Eux » dès que vous prenez la parole (exemple : « Ma (mauvaise) expérience avec les agences de publicité + 1 conseil pour ne pas perdre votre budget »).
Une partie de votre cible va adhérer à vos prises de positions fortes. Cette frange va devenir fan et vous suivre pour votre personnalité qui détonne, votre insolence, votre liberté de ton et vos idées à contre-courant.
Une seconde partie va être en désaccord avec vous (mais propager la bonne parole en boostant la portée de vos publication malgré eux).
Note de Rudy : Cela fonctionne (malheureusement j’ai envie de dire) très bien. J’ai coaché plusieurs personnalités ayant dépassé les 100 000 followers sur Twitter (500 au démarrage) en endossant ce rôle de combattant « seul contre tous » ou de « rockstar / enfant terrible » disant ce que « chacun pense tout bas mais n’ose dire tout haut ».
Pour que cela fonctionne :
1. Votre discours doit être en phase avec vos valeurs. Sans quoi vous n’assumerez pas votre prise de parole.
2. Votre discours doit être en phase avec votre produit / service. Cet engagement doit servir votre marque (et non la briser).
Dernier point important : Etre polarisant ne signifie pas forcément que vous devez revêtir un costume de Jedi Noir. Vous pouvez devenir un paladin lumineux, défenseur d’une cause noble.
Exemple avec Elon Musk qui n’hésite pas à être provoquant, original, différent (cela fait même partie de sa stratégie et de son positionnement).
J’aurais pu citer Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Edouard Leclerc, Alain Afflelou et tant d’autres leaders inspirants, visionnaires ou polémiques, qui chacun à leur façon mettent en avant leur unicité et une authenticité quitte parfois à fédérer contre eux des « haters ».
Un dernier exemple plus à notre portée avec un expert marketing intéressant car différent : Scott Oldford est un coach / consultant qui publie quotidiennement sur Instagram auprès de ses 100aines de milliers de followers ses interventions pertinentes et ses conseils business (mais sans les excès d’un Andrew Tate).
Il essaie à chaque fois de mettre un coup dans la fourmilière en apportant des idées neuves et parfois contre-intuitives. Son look avec barbe fait partie du personnage et détonne dans le panorama des consultants plutôt « chemise start-up » que « pantalon de yoga ».
On synthétise : pour ne pas laisser indifférent, vous devez accepter le risque de ne pas être aimé. C’est en polarisant que vous serez capable de regrouper une communauté de suiveurs qui préféreront acheter votre Tesla plutôt qu’une Kangoo.
Idée n°2 : Devenir un « monstre » / « être bizarre » (donc différent)
Note de Rudy : souvenirs de cours de philosophie de Terminale : « un monstre, c’est celui que l’on montre ».
Etre un « monstre », c’est être une personnalité ou une marque que l’on distingue de loin. Comme la plaquette de chocolat violette dans les rayons du supermarché.
Note de Rudy : Ou comme BigK, un coach sportif que j’ai eu la chance d’accompagner et que j’adore écouter (alors que je n’ai aucun intérêt à la base pour le bodybuilding). Juste parce qu’il est sympa et différent.
Etre un « monstre », c’est être reconnaissable pour donner une identité à son produit ou service. Les muscles de BigK sont la garantie des résultats qu’il promet (ce qu’on appelle la congruence) à travers son programme d’entraînement et ses compléments alimentaires.
Vous pouvez devenir un « monstre » en travaillant votre apparence comme Richard Branson et ses déguisements ou – plus atteignable – trouver un élément qui vous permettra d’être reconnu comme Rémy Bigot qui accompagne les entreprises avec une casquette vissée sur la tête en permanence.
Vous pouvez enfin être un « monstre » par votre lifestyle, en partageant vos expériences de vie singulières ou les coulisses de votre entreprise, comme le créateur de mode Jacquemus.
Un dernier exemple : Jory Mackay.
Jory Mackay est un rédacteur web canadien qui a travaillé pour de gros blogs comme Buffer ou Inc.
Jory ne se présente pas comme un rédacteur « classique ».
Dès que l’on tombe sur la page d’accueil de son site, voici ce que l’on peut lire :
On est loin du traditionnel « Je suis rédacteur web, et j’aide les entreprises à booster leur visibilité grâce à des articles engageants et captivants. »
Cette originalité, cette étrangeté voire cette bizarrerie qui transpirent dans sa stratégie marketing et dans chacune de ses prises de paroles le rend unique, rare et demandé donc beaucoup plus cher que le rédacteur de base interchangeable que vous trouverez sur Malt.
Une personnalité singulière jouant sur l’autodérision et l’humour avec un impact direct sur un business.
Bref, le « monstre » c’est aussi celui qui est « bizarre » par rapport à la « normalité ».
Vous pouvez l’appliquer dans votre marketing.
Au lieu de mettre en avant votre produit et ses bénéfices :
– Mettez en avant votre personnalité.
– Valorisez vos particularités ou vos étrangetés (plutôt que de les gommer).
Si vous ne voulez pas donner un visage à votre marque, rendez votre produit étrange, bizarre, différent (donc reconnaissable).
Cassez les codes.
Exemple : je suis copywriter et je sais parfaitement qu’il existe 10 000 profils sur le marché.
Au lieu de mettre en description de profil LinkedIn « Copywriter, j’aide les ecommerces à booster leurs ventes de 5 à 15% grâce à un copywriting humain et respectueux », je pourrais tester : « Je suis un barde copywriter : je raconte la saga de votre marque pour l’inscrire dans les livres d’histoire ».
Exemple naze inventé en 2 secondes mais sur lequel je pourrais en réalité complètement broder et créer un branding cohérent😀
Idée n°3 : Mettre en avant votre avantage compétitif
Vous l’avez peut-être déjà remarqué : Facebook est en chute libre.
Car aujourd’hui, c’est la ruée vers les réseaux « tendance » comme :
👉 Tiktok
👉 Telegram
👉 Instagram
Forcément, moins d’utilisateurs signifie moins de revenus pour Facebook.
Du coup, Zuckerberg et ses équipes ont remis en avant l’un des principaux avantages compétitifs de leur entreprise :
Les groupes.
Les groupes Facebook, c’est l’outil de base pour gérer des échanges entre des gens qui ont le même centre d’intérêt.
Ces groupes et ces interactions (qu’elles aient lieu sur ordinateur, mobile ou dans le métavers), c’est ce qui fait la force de ce réseau social.
Facebook est le réseau communautaire par excellence.
Pour être différent et survivre à la concurrence, vous pouvez également réfléchir à ce qui est le véritable avantage compétitif de votre produit ou service.
Votre « Unique Selling Proposition« , l’avantage concurrentiel qui vous rend unique et que vos concurrents ne peuvent proposer (parce qu’ils ne sont pas sur ce segment ou parce qu’ils ne sont pas en position de le faire).
Exemple : vous êtes consultant en expérience utilisateur (UX) et vous souffrez de la concurrence. Vous êtes aussi bien capable d’accompagner des développeurs d’applications mobiles pour optimiser la navigation que des entreprises souhaitant une refonte du design de leur site Internet.
Vous êtes comme un couteau suisse, capable de gérer l’ensemble des problématiques de vos clients.
Sauf que du point de vue du client, vous êtes « l’homme à tout faire » mais l’on ne vous reconnaît pas de compétence unique pour laquelle on penserait immédiatement à vous pour régler un problème.
Trouver votre « avantage compétitif » est un excellent moyen de vous distinguer.
Je reprends mon exemple de consultant UX : si vous étiez capable de ne vous adresser qu’aux industries hôtelières, vous pourriez proposer un outil maison permettant de réserver en ligne et de gérer sur une seule application les chambres disponibles entre Airbnb, Hotel et Booking.com.
En faisant gagner du temps et en augmentant le taux de remplissage, vous auriez un argument décisif pour gagner des contrats pour la refonte de site Internet sur ce secteur.
Trouver son « avantage compétitif » nécessite souvent de nicher.
– Nicher permet d’apporter une réponse plus précise aux besoins de vos clients.
– Nicher permet d’engranger des références sur un marché et d’en devenir plus facilement le leader.
Idée n°4 : Raconter votre histoire / Partager votre évolution
C’est par exemple ce qu’a réalisé cette copywriter sur LinkedIn.
Laurine Bemer fait régulièrement des posts où elle reparle de son passé d’alternante mal payée et où elle était encore invisible et fauchée.
Voilà un bon axe de différenciation.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que chaque histoire étant différente, le simple fait de la raconter est déjà un moyen de se distinguer et de faire adhérer une partie de votre audience à ce que vous avez à lui dire.
Par ailleurs, les gens adorent les histoires.
Les parcours de vie inspirent et motivent car on se dit souvent : « Si il (ou elle) a réussi alors pourquoi pas moi ? »
Les posts de « storytelling » ont tendance à avoir de bons taux d’engagement mais ils ancrent également votre personnage dans une forme de réalité (donc qui va au-delà de la relation commerciale que vous cherchez à établir avec vos prospects).
Un exemple de post publié par Brice Trophardy :
Brice parle de son histoire d’ex-salarié stressé, rongé par un management toxique.
Résultat : 1 297 réactions (positives), 102 commentaires et 82 partages.
Avec cette stratégie, non seulement vous vous différenciez mais en plus vous explosez votre visibilité.
Note de Rudy : Un ami développeur a monté un projet de plateforme ecommerce collaborative. Depuis les origines du projet, il a décidé de coder le site en direct sur Twitch en toute transparence. Chaque semaine, sa communauté peut donc observer les évolutions et donner leurs suggestions. Le feedback est constant et ces fans de la première heure deviennent progressivement des relais qui font connaître le site.
Idée n°5 : Créer votre propre univers
Admettons : vous connaissez parfaitement votre cible au point de connaître ses goûts et centres d’intérêts.
Alors au lieu de créer un site Internet avec un arrière-plan blanc classique et un argumentaire neutre (comme 99% des sites), pourquoi ne pas inventer un univers à l’image de votre entreprise ?
Vous n’êtes sûrement pas la seule société à proposer votre produit ou service.
Vous avez donc la nécessité de vous distinguer sans quoi pourquoi vous choisirait-on vous, plutôt que vos concurrents en place depuis des années.
Un excellent moyen de se différencier : l’aspect visuel.
C’est ce qu’a fait, par exemple, le site Waalaxy.
Personnellement, à part le nom de Waalaxy / Galaxie, je n’ai jamais trop su pourquoi ils ont choisi le thème de l’extraterrestre (dans leur logo, visuels, sites, locaux…) mais il faut avouer que c’est sympa et que l’on s’en rappelle tout simplement.
Si vous aimez les extraterrestres et êtes un geek/nerd du marketing, il y a de forte chance que vous préfériez Waalaxy par rapport à une solution équivalente mais qui a un habillage « lambda » bien corporate mais sans goût.
C’est l’une des forces du branding.
Vous pouvez créer un univers que votre prospect apprécie et dans lequel il se sent bien, à l’aise, en cohérence avec ses valeurs.
C’est une façon de « gamifier » l’expérience utilisateur et de maintenir son attention.
➡️ Vous êtes consultant marketing : vous pourriez associer le marketing à la conquête spatiale (pour atteindre vos objectifs et relever ces challenges immenses) (c’est ce que nous avons fait pour l’agence Luneos).
➡️ Vous êtes une agence de gestion locative : pourquoi ne pas créer un univers luxueux jouant avec les couleurs, matières, design et vitraux des conciergeries des grands hôtels de la Belle Epoque.
Ce sont des idées pondues en 3 secondes mais brainstormez sans vous censurer, vous verrez que de belles pistes peuvent émerger.
Idée n°6 : Ecrire du contenu plus qualitatif
Sérieusement, quel post avez-vous envie de lire entre :
Ou ce post ?
Le 2ème, nous sommes d’accord.
Votre contenu doit certes délivrer de la valeur pour capter l’attention.
Mais la forme a également son importance.
Si vos contenus ne méritent pas d’être lus ou vus, ils sombreront dans les abysses d’Internet.
Oui, il est vrai que l’effort à produire voici 10 ans était bien moindre qu’il ne l’est aujourd’hui.
Le niveau de qualité a augmenté au même rythme que la concurrence.
Capter l’attention de votre audience est donc plus difficile.
Donc mettez toutes les chances de votre côté pour être lu, vu, écouté, regardé.
Un contenu qualitatif, c’est :
✅ Un contenu qui apporte de la connaissance (avec si possible quelques « pépites » intéressantes).
✅ Un contenu provoquant un effet « wow, je n’avais jamais vu le problème sous cet angle ».
✅ Un contenu qui génère des émotions : qui inspire, provoque, séduit, fait rire, pleurer, réagir…
✅ Un contenu plus « snackable » donc consommable rapidement (scannable du regard en quelques secondes).
✅ Un contenu plus visuel : propre, professionnel, coloré, réhaussé (éventuellement) avec des emojis.
Si vous ne pouvez pas cocher toutes ces cases, essayez déjà d’identifier les défaillances de vos concurrents pour au moins les dépasser sur certains de ces critères (des contenus plus beaux, mieux structurés, plus longs ou au contraire plus courts…)
Exploitez les failles de vos concurrents pour bénéficier du « first move advantage » donc l’avantage donné à ceux qui démarrent plus tôt par rapport aux suiveurs qui devront ramer pour vous rattraper.
Si vos concurrents font des contenus texte, utilisez le visuel.
S’ils utilisent le visuel, passez à la vidéo.
S’ils sont dominants sur la vidéo, passez à des plateformes où ils ne sont pas (Instagram, TikTok…).
La fameuse stratégie océan bleu (vs océan rouge).
Idée n°7 : Rassembler autour d’une cause
Identifier une cause fédératrice et en devenir le porte-voix est un excellent moyen de souder une communauté derrière vous.
Evidemment cette cause doit :
1. Avoir suffisamment de sens pour que vous vous impliquiez (et que cette cause ne soit pas simplement cosmétique et marketing).
2. Etre connectée aux valeurs de votre entreprise (humanitaires, écologiques, politiques…).
3. Etre potentiellement partagée par d’autres que vous (« me payer un tour du monde » ne suffira pas).
4. Disposer d’objectifs atteignables (« planter 1 million d’arbre », « redonner un toit aux sans-abris »)
Pour utiliser ce levier, vous devrez donc trouver votre « Big Why ».
Votre raison d’être et la mission de votre entreprise.
Si vous réussissez, votre communauté deviendra un moteur et vous attirerez une nouvelle audience en accord avec votre philosophie.
Idée n°8 : Ecrire un livre
Une bonne idée pour faire parler de soi : les livres.
A votre avis, entre un entrepreneur qui se contente de publier des posts et un entrepreneur qui écrit un livre sur sa thématique, qui aura le plus de valeur perçue ?
La réponse est dans la question.
Encore aujourd’hui, sortir un livre donne une certaine « aura ».
Pour autant, s’auto-éditer (pour un budget modique) n’a jamais été aussi simple.
Si personne ou très peu de monde n’a encore écrit de livre impactant dans votre niche, pourquoi ne pas en faire un ?
Un livre permet de vous crédibiliser pour gagner en autorité sur votre marché.
C’est par exemple ce qu’a fait Mathieu Doumalin de Destination Client avec son livre « La prospection plaisir ».
Mathieu a pu utiliser ce support pour obtenir des couvertures dans la presse locale :
Il a pu vendre ce livre à sa liste d’abonnés et l’utiliser comme produit pour des campagnes Facebook Ads d’acquisition.
Ecrire un livre, c’est également ce qu’à fait Christopher Piton avec son « A la conquête de Linkedin » regroupant un ensemble de stratégies marketing pour exceller sur ce réseau social.
Le plus intéressant : il s’est essentiellement fait connaître avec ce livre.
En l’espace d’une année, il est passé de nobody à personne reconnue et demandée sur cette niche.
Voici comment il a procédé :
Il a construit une communauté de 54 bêta-testeurs après l’ébauche de son livre.
Objectif : disposer de relecteurs pour lui faire des retours et proposer des améliorations (relecteurs qui seront des alliés pour propulser le livre lors de son lancement puisqu’ils ont été intégrés dès le démarrage au projet donc se sentent impliqués et un peu à l’origine de leur bébé).
Dès la publication du livre, Christopher a effectivement demandé à ses relecteurs de le partager sur Linkedin dans le but d’inonder le fil d’actualité.
Résultat : tout le monde ne parlait que de lui.
Ce premier allumage a permis d’obtenir des demandes d’interviews, de la part d’influenceurs disposant d’une communauté plus ou moins grande.
Il a ainsi pu étendre sa visibilité et partager son expertise.
En parallèle, il a continué à publier du contenu sur son compte Linkedin en parlant régulièrement de son livre afin d’amplifier l’effet « boule de neige ».
Une stratégie complexe certes.
Mais les barrières à l’entrée vous laissent aussi le terrain libre de toute concurrence.
Donc un puissant moyen de se faire connaître.
Dans la même veine, on va parler des podcasts.
Idée n°9 : Enregistrer un podcast
Voyez les podcasts comme votre média.
C’est l’endroit où vous pouvez échanger librement autour d’un thème précis en invitant chaque semaine des experts sur les sujets qui vous intéressent.
Extrêmement pratique pour créer du contenu différent de celui proposé par la concurrence.
Car un média aura toujours une valeur perçue supérieure à de simples posts sur les réseaux sociaux ou articles de blog.
C’est ce qu’a fait Thibaut Louis par exemple.
Il anime le podcast « Les rois du scale » qui traite du sujet de l’acquisition clients et où il invite différents experts dans leur domaine.
En plus de vous donner une raison d’entrer en contact avec de gros poissons dans votre thématique, le podcast a un autre avantage :
Produire du contenu très qualitatif assez rapidement.
Car oui : il est bien plus facile de dire 3 000 mots que d’en écrire 3 000.
Essayez.
1. Allez sur Ausha et entrez en contact avec vos concurrents pour leur proposer de parler sur votre podcast.
2. Normalement, ils devraient accepter (cela flatte l’ego et l’opportunité de gagner un peu de visibilité est toujours intéressante).
3. Une fois votre podcast en ligne, demandez aux influents et experts ayant participé de le partager auprès de ses followers.
Boum.
Votre trafic explose et vous bénéficiez de l’autorité des plus gros que vous.
Idée n°10 : Prouvez ce que vous dites
Je sais, c’est difficile.
Mais voilà un autre axe de différenciation…
Rien de mieux que de citer ses sources pour se distinguer de la masse de pseudo-experts.
Mettez en exergue les bénéfices client de vos produits et/ou services :
– En donnant des chiffres vérifiés…
– En prouvant factuellement ce que vous avancez…
Vous gagnerez en crédibilité auprès de votre audience et faciliterez la vente.
Avec la preuve, on établit une confiance implacable.
On se dit alors : « Quelqu’un comme lui, il ne peut pas mentir. S’il me fait cette promesse, c’est que ça va forcément marcher »
Prenez par exemple cette fameuse page de vente d’E. Fredenrich où chaque argument est sourcé.
Durant la lecture de cette page, vous êtes tellement abreuvé de preuves qu’au bout d’un moment, vous êtes obligés de vous dire « OK, OK, je te crois. Pas besoin d’en rajouter ».
Résultat : une page qui a converti des milliers de fois.
C’est un bon axe de différenciation car peu d’entrepreneurs qui oseront appliquer cette stratégie.
Sourcer, chiffrer, prouver vous installe immédiatement comme un expert.
En conclusion : soyons fous
C’est en voulant être comme tout le monde qu’on se condamne à être invisible.
Vous voyez, il s’agit plus d’un déclic psychologique qu’une affaire de stratégie, de tactique, de technique ou de hack.
Certains parleront d’un « mindset ».
Être différent :
– C’est faire un travail sur soi.
– C’est accepter d’affronter les regards.
– C’est prendre un risque
Pour espérer toucher le jackpot.
Regardez.
J’aurais pu commencer cet article comme le font 99,9 % des blogueurs.
J’aurai pu l’aborder sous le titre :
« 10 stratégies pour booster votre visibilité sur les réseaux sociaux ».
Mais avouez que c’est fade et vous avez déjà lu ce type d’article des 10aines de fois.
À la place, j’ai écrit un titre plus « outside-of-the-box » :
Pas forcément optimisé pour le référencement.
Mais sans forcément tomber dans le putaclic.
Alors voici la première étape pour être différent et avoir plus de clients :
Osez la différence.
Exactement comme l’a fait le client de Chet Holmes.
C’est bien plus qu’être différent.
C’est être radicalement différent.
Quitte à déplaire à certains.
Je sais que ça fait peur.
Je sais que votre image est très importante.
Mais vous savez quoi ?
De nombreuses personnes vont apprécier votre différence.
Cette audience, ce sont vos futurs clients.
Être différent est la seule condition pour être visible et capter l’attention.
Tandis que l’attention et la confiance sont les deux principaux actifs de votre entreprise.
Préparer votre entreprise à la croissance pour générer des prospects et des clients est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".