Comment développer, augmenter et démultiplier votre chiffre d’affaires grâce à de simples emails ? Comment augmenter x10 vos ventes grâce à l’emailing ? Ce n’est pas le genre de titre que Rudy écrit, pas vrai ? Ce n’est pas lui qui écrit aujourd’hui mais un copywriter qu’il a fait l’honneur d’inviter sur son blog. Moi c’est Léo, enchanté. Nous allons donc détailler ensemble les tactiques que j’utilise pour générer des ventes récurrentes grâce à de simples emails.
Note de Rudy : Cet article a été écrit par Léo de chez Leadmania. Léo partage avec ses meilleures stratégies en matière d’acquisition d’emails prospects et de copywriting pour augmenter vos ventes et votre chiffre d’affaires. Il s’agit de son 1er article sur Webmarketing Conseil et je suis ravi de l’accueillir. Si vous êtes expert en marketing, vous pouvez proposer vos articles en me contactant sur la page dédiée.
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Développer son chiffre d’affaires grâce à vos emails
Donc je me présente, je m’appelle Léo et, depuis plusieurs années je bosse dans l’ombre de gros entrepreneurs en me chargeant principalement de leur stratégie d’email marketing.
En gros, j’écris leurs emails, ils s’enrichissent et moi je prends ma part du gâteau et de commissions.
Et si je vous disais que de simples emails de 150 à 300 mots pouvaient multiplier votre chiffre d’affaires par 10 ?
Alors attention : ce n’est pas du tout une promesse de résultat, vous vous en doutiez (même si cela vous a fait cliquer 😀)
Tout dépend évidemment :
1. De votre CA actuel (si vous faites 1000 euros par mois, faire x10 est plus accessible que si vous faites déjà 100 000 euros de chiffre mensuel)
2. Du potentiel de votre liste email (selon sa qualité et son ciblage et si vous n’avez pas d’abonnés à votre liste… il va vous falloir la bâtir)
3. De votre force de frappe marketing (et aussi de votre budget).
En tout cas, x10 est le résultat que j’ai réussi à générer pour mon plus important client.
Et comme je n’aime pas non plus les longs articles théoriques, écrits par de soi-disant experts marketing, j’ai décidé de vous présenter une étude de cas.
À la base, cet article n’aurait jamais dû voir le jour car cette étude de cas est le lead magnet principal que j’offre en échange de l’inscription à ma newsletter.
Mais j’ai décidé de le retranscrire ici intégralement pour remercier Rudy de m’avoir gentiment accepté sur son blog.
Je crois que cet article est l’un des très rares écrit en français et qui détaille une véritable expérience marketing de A à Z.
Du coup je me suis dit qu’il allait vous intéresser.
Il est particulièrement fait pour vous si vous êtes dans cette situation :
1. Vous avez une entreprise solide qui dispose d’une liste email de plusieurs centaines ou milliers de contacts.
2. Vous générez déjà plusieurs milliers d’euros par mois mais vous avez du mal à passer au next step.
3. Vous êtes compétent dans votre domaine, vous avez des preuves de résultat ou de qualité à montrer.
N’hésitez pas à prendre des notes, vraiment.
Je sais que beaucoup ne le feront pas, mais une simple astuce peut facilement vous faire gagner plusieurs centaines d’euros.
Sur ce, place à l’étude de cas !
Bienvenue dans cette étude de cas, au titre un peu (trop ?) accrocheur.
Pas de panique, je ne suis pas un vendeur de rêve au volant d’une Lamborghini orange fluo de location pour se donner une apparence de crédibilité.
Ce que vous découvrirez dans ce guide, c’est du vrai, du concret testé et validé.
Pas de bla-bla ni de bullshit.
Uniquement des faits et des conseils actionnables que vous pourrez j’espère réutiliser dans votre propre stratégie.
L’objectif, c’est que vous ayez vous aussi des résultats après avoir lu ce guide.
Et pour ça, quoi de mieux qu’une étude de cas ?
C’est le meilleur moyen de vous prouver que je maîtrise mon sujet (pour éventuellement travailler ensemble dans le futur).
Apprendre à faire de l’argent ne s’apprend pas dans des livres mais sur le terrain, à force d’expérimentations.
La bonne nouvelle : vous n’aurez pas à faire ces tests par vous-même.
Après avoir travaillé pendant 5 ans pour des formateurs, coachs et e-commerçants, j’ai eu le temps d’analyser les principales causes de succès et d’échec d’un texte de vente et nous allons bien entendu détailler ces règles et bonnes pratiques à appliquer dans ce guide.
Pour la démonstration, je prendrai l’exemple d’un client que j’ai eu la chance d’accompagner pendant un an.
Son problème ? Quasiment personne n’achetait ses produits sur l’éducation canine (produits qui étaient pourtant de bonne qualité).
Clause de confidentialité oblige, je changerai son vrai prénom (on l’appellera Marc).
Cette étude de cas va vous intéresser si, aujourd’hui, vous ne savez pas pourquoi vos produits ne se vendent pas ou pas autant que vous le voudriez.
Vous avez sûrement une liste d’adresses email que vous avez bâtie à la force de vos poignets.
Ces prospects semblent vous connaître et vous faire confiance.
Et vous espériez que ces centaines (ou milliers) de contacts se ruent sur vos produits comme un jour de Black Friday.
Mais voilà : la réalité est plus brutale.
Vous avez déjà fait des lancements de produits (produit au sens large, cela peut être une offre, service, prestation ou formation…), envoyé des mails et tenté de convaincre votre audience / vos lecteurs d’acheter.
Mais à chaque fois c’est la déception.
Entre 15 et 25 % de votre liste ouvrent vos mails.
Une petite vingtaine de personnes cliquent sur votre lien.
Puis quelques centaines ou milliers d’euros de générés.
Bref, pas de quoi avoir un business solide ni développer votre activité.
Monde cruel.
Vous savez pourtant que vos produits et/ou votre expertise apportent de la valeur à vos clients…
Alors que faire ?
C’est ce qu’on va voir dans les pages qui suivent.
Dans cette étude de cas, vous comprendrez pourquoi votre business ne décolle pas malgré votre savoir-faire et votre réputation.
Je vous montrerai entre autres :
– La raison n°1 qui explique pourquoi tant d’entrepreneurs en ligne n’arrivent pas à trouver autant de clients qu’ils souhaitent (c’est violent).
– Le secret tiré d’un ancien marketeur de génie pour que les gens se ruent (littéralement) sur votre produit, même en période de crise ou d’inflation.
– La méthode des 3B à appliquer maintenant, si vous ne voulez pas que voir votre compte Stripe fasse ventre mou.
Les astuces, méthodes et techniques que vous allez découvrir ne sont pas tirées de mon chapeau ou d’un bouquin de marketing que j’ai revomi.
Ce sont des conseils concrets et qui fonctionnent puisqu’ils ont été testés sur un vrai business.
Vous apprendrez ainsi le vrai marketing avec des exemples concrets et des chiffres à l’appui.
N’hésitez pas à prendre des notes et, surtout, appliquez le contenu de ce guide.
Contexte : situation avant lancement du produit
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un peu de contexte.
Au départ, lorsque Marc m’avait contacté, il ne générait qu’un maigre salaire avec son business de formation et de coaching.
Il avait une liste de 1 787 contacts qu’il tentait tant bien que mal de monétiser à coup de lancements un peu agressifs :
Marc pensait que son problème venait du fait qu’il n’avait pas assez d’inscrits, de son design qui ne faisait pas assez professionnel ou encore de son copywriting.
En fait, son problème était plus fondamental.
Après un appel découverte avec lui, j’ai identifié 3 causes qui l’empêchaient d’exploser ses résultats, et de rentabiliser sa liste email au maximum :
– Ses produits ne résolvaient pas de problèmes douloureux et spécifiques.
– Ses prospects ne comprenaient pas l’intérêt de ses produits, ils n’étaient pas assez éduqués sur la solution.
– Ses prospects n’étaient pas sûrs d’obtenir le résultat escompté avec ses produits et services.
En fin de compte, Marc ne prenait pas assez en compte son client !
Dans ses emails, il montrait à quel point son produit allait changer la vie de ses prospects mais à aucun moment il ne prenait en compte leurs objections ni leur niveau de conscience par rapport à ce qu’il proposait.
Résultat : ses lecteurs ne le croyaient pas (ou en tous cas pas assez pour passer à l’action et acheter).
Pourquoi vous ne vendez pas
Avant de détailler les 3 points que j’ai cités et la stratégie d’emailing pour générer 5 000, 10 000 ou même 20 000€ dès ce mois-ci (oui, c’est possible quand on s’y prend bien), j’aimerais vous donner la raison n°1 pour laquelle vous avez tant de mal à vendre aujourd’hui.
Certains vous expliqueront que, si vous ne faites pas beaucoup d’argent, c’est parce que votre copywriting n’est pas assez bon.
– Vos titres ne font pas assez cliquer.
– Vos emails sont un peu trop longs.
– Vous ne suscitez pas assez la curiosité.
– …
Certes, le copywriting est bien utile pour mettre en valeur vos produits.
Mais ce n’est qu’une compétence d’optimisation.
Dans bien des cas (et je peux le garantir par expérience), votre problème vient du marketing, c’est-à-dire de ce que vous proposez à la vente.
Et c’est logique quand on y pense.
Vos clients achètent non pas vos textes mais la certitude que vous pourrez résoudre leurs douleurs ou assouvir leurs désirs dans une niche précise.
Mieux vaut mettre l’accent sur votre crédibilité et les bénéfices que vous apportez que sur vos textes !
Pour illustrer mon idée : si votre business est une maison, le marketing correspond aux fondations. Le copywriting c’est tout ce qui va rendre votre maison plus agréable et jolie.
Un excellent marketeur, qui comprend son audience mieux que personne, qui sait exactement ce qui les ferait passer à l’action, fera 100x plus de chiffre d’affaires qu’un excellent copywriter qui écrit des textes très intéressants mais à côté de la plaque.
C’est vraiment important de le comprendre.
Personnellement, jamais je n’aurais pu générer plus de 3 millions d’euros pour mes clients si je n’avais pas une bonne compréhension de leur marché.
Les 3 lois du succès pour augmenter votre chiffre d’affaires
Revenons maintenant aux 3 problèmes que j’ai identifiés dans le business de Marc.
Ces 3 problèmes sont sûrement aussi les vôtres alors n’hésitez pas à les résoudre dès que vous aurez fini la lecture de ce guide.
Si vraiment vous n’avez pas encore fait ce travail sur votre offre, vous pourrez facilement doubler voire même tripler vos ventes.
Bien, commençons par le premier.
A. La « Problem-Solver Solution »
Quand vous avez une rage de dent, la seule chose à laquelle vous pensez c’est à un anti-douleur, pas vrai ?
Voilà l’intérêt d’un produit orienté « résolution de problème ».
Or, ce n’est pas ce qu’avait fait Marc.
Ses produits étaient orientés sur la notion de « discipline animale ».
Mais la discipline n’est pas un problème, ce n’est qu’un moyen de parvenir au résultat.
Et en plus, qui a envie de faire de la « discipline » ?
Personne.
Première leçon : vous n’êtes pas un enseignant, mais un vendeur d’anti-douleurs.
Mais attention, ne soyez pas non plus un « généraliste » bien entendu.
L’idée, c’est de résoudre les principaux problèmes de votre niche.
Par exemple, si vous êtes hypno-thérapeute, ne lancez pas un business pour se sentir plus heureux dans sa vie sinon vous serez en concurrence avec des milliers de produits et prestataires (dans cette niche du bien-être parfois aux limites de l’ésotérique, vous avez dans chaque village un autoentrepreneur proposant ce type de service).
À la place, aidez (par exemple) les fumeurs à arrêter de fumer grâce à l’hypno-thérapie.
Maintenant, comment faire pour trouver le bon problème à résoudre ?
Celui qui torture mentalement votre prospect du matin au soir ?
Celui pour lequel il est prêt à payer cher ?
Déjà, vous pouvez faire un travail de braistorming.
1. Notez quelques idées de problèmes
2. Puis vérifiez si, sur Internet, votre audience / vos clients potentiels recherchent activement une solution à ce problème.
Comment ?
En analysant par exemple les expressions de recherche tapées sur Google Keyword Planner.
Regardez par exemple le nombre de personnes en France qui recherchent tous les mois une solution pour leur mal de dos.
Il y a de la place pour générer un chiffre d’affaires malgré la concurrence sans problème !
Vous pouvez aussi (meilleure solution) demander à vos contacts quels ont été les 3 derniers produits qu’ils ont acheté dans votre niche.
Si vous remarquez que ce qu’ils achètent ce sont des produits anti-cellulite, voilà un problème auquel ils pensent du matin au soir et pour lequel ils dépensent déjà de l’argent (donc une opportunité pour vous).
Cela fonctionne évidemment également en B2B : si vos (anciens) clients investissent dans telle nouvelle problématique (digitalisation, gestion du changement…) ou s’ils sont inquiets d’être à jour sur une nouvelle tendance (intelligence artificielle, growth hacking…) alors vous avez la place pour vendre une offre pour annuler leur douleur.
Pour revenir au cas de mon client, Marc, nous avons lancé un sondage puis nous avons remarqué un problème qui revenait souvent : le chien aboie pour tout et pour rien, ce qui embête non seulement son maître mais aussi les voisins (je vous laisse imaginer l’ambiance en appartement…)
Bingo.
Nous savions quelle formation proposer.
OK. Marc n’avait donc plus qu’à créer un produit sur ce problème et à le proposer à sa liste.
Mais avant d’en arriver là, un autre défi nous attendait : la question de la crédibilité.
B. Crédibilité, crédibilité, crédibilité.
Internet est rempli d’escrocs qui sont prêts à vendre leur mère pour obtenir votre argent.
Qui ne s’est pas déjà fait arnaqué par une entreprise sans scrupules ?
Pensez-y surtout si vos produits sont chers.
Dépenser plusieurs dizaines d’euros ou centaines d’euros peut être difficile pour certaines personnes (surtout si l’achat du produit ou de la prestation se fait à distance où l’on réfléchit beaucoup plus qu’en boutique avant de lâcher sa carte bleue).
Alors elles veulent être sûres qu’en dépensant chez vous elles feront LE bon choix.
Comment y arriver ?
En montrant des preuves de résultat.
Après tout, qui achèterait les conseils d’un marketeur si celui-ci n’a jamais réussi à générer du chiffre d’affaires soit pour lui-même soit au moins pour ses clients ?
Ce n’est pas pour rien que j’ai mis dans ce guide des screenshots.
C’est pareil dans votre niche.
Si vous vendez une gélule pour perdre du poids, il va falloir expliquer le mécanisme et apporter des preuves qu’elle fonctionne mieux (ou différemment) des solutions proposées par les concurrents (repas minceur, diètes spécifiques, coaching en fitness…).
Si vous enseignez la permaculture, montrez que vous obtenez de beaux légumes avec un jardin où poussent les mauvaises herbes.
Si vous vendez des prestations de sécurité informatique pour les banques, il va falloir démontrer que vous êtes les plus efficaces à maîtriser leurs systèmes et les plus rapides à les sauver lorsqu’ils sont attaqués.
Dans le cas de mon client, je lui ai demandé de mettre en avant une vidéo avant/après et de montrer à quel point son chien est discipliné en compagnie de son maître.
Mais ce n’est pas tout.
Je lui ai aussi demandé de récolter toutes les preuves ou éléments de légitimité qui viendront appuyer l’efficacité de sa méthode comme des sources scientifiques.
Vos prospects chercheront toutes les objections du monde pour se rassurer, pour être sûrs de faire le bon choix.
Alors autant ne pas y aller de main morte. C’est une question de taux de conversions (vous n’avez pas envie de travailler 2x plus pour les mêmes résultats).
Voici (à titre d’exemple) quelques moyens de renforcer votre crédibilité :
– Des citations d’experts et d’autorités reconnues.
– Des interviews de clients satisfaits.
– Des avis clients sur Trustpilot.
– Des passages dans les médias.
– Des sources scientifiques.
Récapitulons.
Nous avions dès lors :
– Le bon sujet de formation (ou de prestation)
– Ainsi que les éléments de preuve, de légitimité, de crédibilité nécessaires pour vendre.
Tout semblait OK.
Mais il manquait un dernier élément (et pas des moindres) : la séquence d’éducation.
Pas de panique, je vous explique.
C. Éduquer, c’est pré-suader
Imaginez: vous êtes un expert de la chasse et aidez les chasseurs à mieux viser leur cible (désolé pour les animaux, il s’agit d’un simple exemple) et vous leur proposez des techniques pour mieux contrôler leurs mouvements et concentration.
Le problème : vos lecteurs et prospects pensent que leur manque de précision est tout à fait normal.
Ils sont convaincus que viser mieux est impossible et ne sont peut-être jamais posé la question de savoir s’il existait des cours pour s’améliorer.
Croyez-vous qu’ils vont acheter votre formation sur « Les 10 meilleures techniques pour augmenter votre précision » ou l’inscription à un événement sur un weekend pour « Améliorer votre succès au tir » ?
La réponse est sûrement non.
Autre exemple : vous vous adressez à des gens qui pensent que le marché de l’investissement locatif est complètement saturé. Or vous vendez votre formation sur « Comment trouver un studio rentable en 2 semaines ».
Même si la promesse est alléchante, vont-ils l’acheter ?
Certainement pas non plus.
D’où l’importance de l’éducation (lead nurturing en anglais).
Alors il ne s’agit pas de prendre vos prospects pour des idiots.
Il s’agit simplement de leur faire atteindre le niveau de conscience de leur problème pour qu’il soit aligné avec la solution que vous proposez.
Voici un schéma qui explique les « niveaux de conscience » de manière synthétique :
1. Au démarrage, le prospect n’a conscience de rien, ni de son problème, ni de la solution à son problème et encore moins de l’existence de votre produit (ou même d’offres qui pourraient résoudre un problème dont il n’a pas conscience de l’existence).
C’est typiquement un prospect qui lance son entreprise et qui ne comprend pas encore que son business n’est « de base » pas rentable (comment pourrait-il alors s’offrir un coaching ou un accompagnement pour aller vers la rentabilité ?).
Pour le faire passer au niveau suivant, il faut mettre en avant des histoires et success stories de personnes ou d’entreprises auxquelles le prospect peut s’identifier, des personnes qui passés par des difficultés (les mêmes que votre prospect) et ont réussi à dépasser ces blocages pour obtenir des meilleurs résultats voire passer à un autre niveau.
2. Dans le niveau suivant, le prospect a conscience de son problème.
Il connaît (et a compris) les dangers auxquels il s’expose s’il ne fait rien mais il ne connaît pas encore la solution à ce problème.
Pour le faire passer au niveau suivant, il faut lui expliquer les causes de son problème et appuyer votre démonstration par des preuves (cf. supra).
3. Une fois cette étape franchie, le prospect connaît la ou les causes de son problème et donc il connaît la solution qui en découle !
Pour reprendre l’exemple de la chasse, votre prospect sait que pour améliorer sa précision il faut (par exemple) adopter une meilleure posture.
Mais, pour autant, il ne sait pas COMMENT faire.
Pour le faire passer au niveau suivant, il va donc falloir l’éduquer sur votre produit :
Comment est-ce qu’il fonctionne ?
Est-ce que le chemin sera difficile ?
Combien cela prendra de temps ?
Surtout, il va falloir dire pourquoi acheter votre produit plutôt que celui d’un concurrent (un meilleur fusil censé mieux viser, des cours de Ball-Trap ou un beau livre sur le tir sportif publié par un champion olympique…).
4. À ce stade, votre prospect a conscience de son problème, de la solution pour le résoudre et du produit qu’il faut acheter pour mettre en œuvre cette solution (ce produit, c’est le vôtre bien entendu).
Mais il reste une dernière étape à franchir.
Comme vous le savez, on est tous un peu méfiants et procrastinateurs.
Vos prospects ont besoin d’aide pour passer à l’action alors c’est le moment de les closer.
Pas de panique : vous n’aurez pas à vous transformer en un arracheur de dent qui va refourguer sa daube avec du marketing poussif.
Tout ce que vous aurez à faire, c’est :
– Mettre de l’urgence (de la vraie, pas de faux comptes à rebours).
– Remuer le couteau dans la plaie en expliquant les conséquences négatives de l’inaction.
– Casser les dernières objections dans une FAQ.
Si chacune de ces étapes a été franchie, normalement vos prospects achètent.
Et ce n’est pas qu’une théorie fumeuse ce que je dis là.
Savez-vous que le concept de « niveau de conscience » a été inventé par le publicitaire Eugène Schwartz, responsable à lui seul de 500 millions d’euros de vente ?
Selon Schwartz, n’importe quel consommateur passe par chacun de ces niveaux de conscience.
Plus il est bas dans son niveau de conscience, plus il est difficile de le convertir en client car le travail d’éducation sera long.
Pour reprendre l’exemple de mon client Marc, ses prospects étaient convaincus que les aboiements intempestifs étaient quelque chose de « normal » et qu’ils ne pouvaient rien faire contre.
Je lui ai donc conseillé de faire une séquence de pré-lancement d’une semaine au cours de laquelle on allait faire passer ses prospects de chaque niveau de conscience.
Donc dans un premier mail, on a parlé du problème des aboiements intempestifs du point de vue du propriétaire mais aussi des voisins.
J’ai rappelé que ces aboiements peuvent créer des litiges entre eux et leurs voisins.
Qui a envie de subir les reproches du type d’en face ou de recevoir une lettre de menace ?
Surtout, ces aboiements peuvent être punis par la loi (article R1136-5 du Code de la santé publique).
Oui, ils peuvent être des nuisances sonores…
Donc soit ils dépensent 89€ pour résoudre ce problème rapidement soit ils se collent les voisins et la police sur le dos.
Le choix est vite fait.
À ce stade, les gens ressentent bien le problème et sont en demande d’une solution.
Parfait pour parler de la solution, justement (troisième mail).
J’expliquais que les aboiements intempestifs peuvent venir de plein de causes différentes et que trouver la bonne cause du problème nécessite l’avis d’un expert (celui de Marc).
C’est comme cela que j’ai pu rendre Marc indispensable aux yeux de ses prospects. Ils ont compris qu’ils ne pouvaient pas résoudre leur problème par eux-mêmes, ce qui crée dans leur tête une « obligation d’acheter seulement chez lui ».
Puis j’ai terminé la séquence avec une bonne dose de teasing, à la manière d’une série Netflix, pour faire monter la tension et créer une envie irrésistible de sauter sur le produit (qui devait sortir en début de semaine prochaine).
Résultat : 140 formations se sont écoulées (prix : 89€), 12 470€ ont été encaissés au total à la fin de ce lancement.
D. Stabilisation du business à 15 k
Mais l’aventure entre moi et Marc ne s’est pas arrêtée là.
Avec tout l’argent que je lui ai apporté, il a voulu continuer la collaboration pour sécuriser davantage ses revenus.
Chose voulue, chose faite.
On a décidé de « scaler » son business avec de la publicité pour augmenter sa quantité d’inscrits et son CA.
Nous avons lancé une publicité Facebook pour vendre un programme d’accompagnement high-ticket sur le dressage de chien.
Pourquoi du high-ticket ?
Car c’était le meilleur moyen d’exploser les revenus de Marc, tout en proposant un service haut de gamme qui se démarque de la concurrence (il s’agissait d’un accompagnement sur-mesure en présentiel).
En plus, nous avions récolté plein de témoignages clients avec sa précédente formation.
Parfait pour rassurer ses futurs prospects (car oui, le programme coûtait quand même 1 500€ même si vous avions proposé des paiements en 2 et 3 fois sans frais).
Le tunnel de vente était très simple : une publicité attractive, une page d’inscription, une Video Sales Letter pour éduquer les prospects, quelques emails de relance et un appel à l’action vers une session téléphonique.
Résultat de l’opération :
– 57 prospects se sont inscrits à sa masterclass
– 3 ont pris son accompagnement
– 4 500€ ont été encaissés pour seulement 186,2€ investis en publicité.
Cela peut vous paraître énorme mais avec un bon ciblage, une bonne offre et un bon closing, il est possible d’attirer une clientèle très qualifiée pour pas cher.
Il suffit d’appliquer l’éternel triptyque marketing : la bonne offre, aux bonnes personnes, avec le bon message.
Il n’y a pas de techniques ninja, juste du bon sens pour lequel des clients sont prêts à me payer très cher…
Conclusion
C’est tout pour cette étude de cas.
Merci de l’avoir lu jusqu’au bout, c’est la preuve que votre business est vraiment important pour vous.
À travers ce guide, je voulais vous montrer que c’est possible d’y arriver en dépit de toutes les promesses ridicules qui pullulent sur le net.
Surtout, je voulais vous montrer que le marketing est une compétence qui peut changer votre vie, comme elle a changé la mienne et celle de Marc.
Aujourd’hui, il vit (très) bien de sa passion et il s’est acheté récemment une jolie maison dans le sud de la France pour s’y installer avec sa famille.
Il a aussi pu quitter son emploi de cadre, qui le stressait tous les jours, pour se consacrer pleinement à son business, à sa femme et à ses enfants.
Je sais, c’est le genre d’histoire qu’on vous rabâche du matin au soir.
Moi-même, lorsque je débutais, j’avais du mal à y croire tellement que ce n’était pas « normal ».
Mais quand on voit les résultats explosifs que produisent un bon marketing et un excellent copywriting, le rêve n’est plus une fiction.
L’essentiel du succès de notre opération réside dans la stratégie qui a été adoptée, dans la réflexion marketing et dans le travail en amont.
On aurait pu se contenter d’annoncer le produit et d’essayer de le pousser comme un commercial aux dents longues.
Mais ce ne serait rien comprendre à la psychologie humaine.
Ce qui motive à acheter, c’est le fait qu’on soit convaincu que le produit va résoudre notre problème ou assouvir notre désir d’une façon qui soit simple et rapide.
Et pour y arriver, il faut appliquer la méthode des 3B.
Jusque là, je vous ai montré comment trouver le bon produit qui va « matcher » avec votre audience.
Mais je ne vous ai pas encore parlé du message qui fera le lien entre les deux.
Autrement dit, on n’a pas encore parlé du copywriting (ou l’art de rédiger des messages persuasifs).
J’ai déjà dit que le copywriting n’était pas fondamental pour vendre et c’est vrai.
Mais ce serait bête d’avoir un excellent produit mal présenté, non ?
Sans copywriting, c’est un peu comme si vous avez une boutique de luxe dont la devanture est souillée par de la bouse.
Pas top…
Alors si vous voulez apprendre pour de bon le copy, rejoignez-moi dans ma liste privée.
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Merci de m’avoir lu, et à bientôt !
Préparer votre entreprise à la croissance pour générer des prospects et des clients est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".