Quel ROI pour l’inbound marketing ? Quel retour sur investissement pour l’inbound marketing et le marketing de contenus ? L’inbound est une stratégie marketing visant à attirer votre client idéal vers vous grâce à des contenus (tutoriels, infographies, vidéos, études…) conçus pour les guider pas à pas à travers votre pipeline de vente plutôt qu’en les sollicitant avec des campagnes de publicité traditionnelles. Cette approche permet de créer la confiance en restant « top of mind » tout au long du parcours de vos clients en adressant chacun des problèmes de vos clients selon le stade de réflexion où ils se trouvent plutôt qu’en essayant de leur vendre vos solutions de manière agressive. En partageant ma propre expérience sur mes premiers mois d’efforts jusqu’à aujourd’hui, j’espère pouvoir vous donner plus d’éléments sur les résultats attendre d’une telle stratégie (et les erreurs à éviter pour attirer des clients et générer du chiffre d’affaires avec vos contenus).
Note de Rudy : Si vous êtes expert en marketing, vous pouvez proposer vos articles en me contactant sur la page dédiée.
Avant de débuter votre tutoriel, récupérez mon système et mes stratégies pour générer +100 000 visiteurs et des 100aines de prospects et clients chaque mois :
Inbound Marketing et ROI
Je profite du début de cette année pour faire un bilan pour Webmarketing Conseil depuis ses tous débuts et ainsi partager avec vous les chiffres sur les résultats de mes efforts tout au long de ces 2 dernières années.
C’est également l’occasion pour moi de vous remercier pour votre soutien, de vos commentaires et partages sur les réseaux sociaux qui me font me lever le matin avec toujours plus de motivation.
Mes 12 premiers mois : de la naissance de mon blog à l’émergence de Webmarketing Conseil
Rappels concernant Webmarketing Conseil :
1. Le blog existe depuis maintenant 13 ans (et oui…) : au départ une simple expérience d’écriture web, les premiers pics de trafic m’ont encouragé à continuer et ont été décisifs dans ma décision de m’appuyer sur cette audience pour créer mon activité de conseil en avril 2014.
Base de départ : 90 tutoriels et guides peu efficaces (et pas spécialement prévus pour ramener du business) avaient été rédigés entre novembre 2011 et avril 2014.
2. A partir d’avril 2014 : j’ai donc pu me mettre à 100% sur le développement de l’entreprise et quitter mon poste de responsable marketing chez Xooloo.
Le parti pris de départ était de m’investir dans la publication d’articles et de ne pas faire de prospection par email ou par téléphone ni de rendez-vous clients mais plutôt de bâtir une audience suffisante pour générer naturellement des leads / prospects.
Résultat : 156 articles au total (en comptant ceux initialement rédigés) ont été publiés entre avril 2014 et le 31 décembre 2014
Résultats en terme de trafic
En avril 2014, point de départ véritable de cette stratégie d’inbound, le trafic du site était de 34 288 visiteurs par mois pour 100 350 pages vues essentiellement dus à 4 ou 5 articles à fort trafic mais absolument pas efficaces pour attirer des clients.
9 mois après, le blog est passé à de 34 288 à 90 613 visiteurs par mois pour 369 110 pages vues.
Soit une augmentation de 164% en 9 mois avec des ralentissements pendant les vacances d’été et à Noël.
Sur l’année 2014, le site a donc permis de toucher 544 703 visiteurs uniques étant bien entendu qu’une partie de ces utilisateurs est venue et est immédiatement repartie sans trouver ce qu’ils étaient venus chercher sur le blog.
Parmi les optimisations que j’ai commencé à réaliser après ce départ encourageant :
- Travail sur la lisibilité des articles
- Des titres plus nets, une typo plus grande, des articles mieux structurés
- Plus d’illustrations (screenshots, visuels, infographies…)
Un constat intéressant de cette première année de test : la création de vos / mes contenus peut mettre du temps à porter ses fruits.
Si certains articles se sont rapidement positionnés en tête des résultats de Google au bout de 1 à 2 semaines, certains ont monté beaucoup plus lentement voire sont redescendus face à la concurrence (ou simplement parce que l’information que je délivrais devenait périmée).
D’autres articles ont été des flops durant 3 ou 4 mois puis se sont positionnés en 1ère position des résultats de recherche (et génèrent aujourd’hui) un trafic monstre depuis plusieurs années.
Mes meilleurs articles de l’année 2014 ont ainsi été :
- Comment Contacter Facebook ? (433 154 pages vues en 2015)
- Comment s’inscrire sur Facebook ? (158 898 pages vues)
- Comment Localiser une Personne sur Facebook ? (135 229 pages vues)
- Guide Complet des Dimensions des Images des Réseaux sociaux (112 903 pages vues)
- Comment Trouver l’Adresse Email de Quelqu’un en 2 Minutes ? (73 900 pages vues)
Autre constat : à l’époque, mon « modèle économique » (pour l’appeler ainsi) était essentiellement publicitaire, j’ai donc naturellement mis mon focus sur les contenus et pages qui me rapportaient en terme de clics ou de partenariats. D’où des thèmes abordés qui ne m’intéressent absolument plus (les sujets sont trop généralistes et ne s’adressent pas véritablement aux entreprises, marques, agences et cabinets conseil qui composent ma clientèle aujourd’hui).
Volume de trafic ≠ Qualité de trafic
Audience ≠ Clients
Audience ≠ CA
Vous pouvez attirer une grosse audience sans pour autant générer de clientèle.
J’ai rectifié cela par la suite et je vous en parle juste après.
Résultats sur les réseaux sociaux
Si certains de mes projets secondaires disposaient d’une page Facebook puissante en terme d’abonnés (ma page Airsoft Squared, réseau social spécialisé sur l’Airsoft, revendu en 2017, réunissait 380 000 fans), Webmarketing Conseil n’a pas eu pendant longtemps sa propre page (cela a été résolu plus tard même si aujourd’hui je l’utilise très peu, Facebook ayant beaucoup perdu en performance organique).
Pour la raison qu’une personne malintentionnée avait à l’époque récupéré les droits sur ma page.
Ce vol de page a cependant été une opportunité au final vue la chute de la portée organique des publications sur Facebook.
J’ai ainsi pu passer plus de temps à produire du contenu tout en me concentrant sur des réseaux sociaux plus adaptés à mon activité de conseil.
Exemple : sur X / Twitter, je suis passé à cette époque de 18 750 followers le 1er janvier 2014 à 25 120 followers au 31 décembre 2014.
Soit une augmentation de 34% du nombre de followers en 1 an en partie grâce à la plus grande fréquence de mes posts relayés sur Twitter, objet de mes principaux efforts cette année en matière de réseaux sociaux.
Important à comprendre : à l’époque X / Twitter était le bon lieu pour partager du contenu (depuis le rachat par Elon Musk, seuls les contenus trash, polarisant voire fake n’ont pas connu de baisse brutale de leur visibilité).
En lisant cet article, vous avez accès à une tranche d’histoire du web 🙂
Résultats en terme de collecte d’adresses email
Quels résultats pour l’inbound marketing en terme de collecte d’adresses emails ?
La constitution d’une liste d’abonnés à la newsletter a été le véritable objectif de l’année 2015.
Pourquoi ?
Simplement parce qu’après 1 année à bourrer pour créer du contenu, j’ai souhaité me focalisé sur mon activité de conseil.
On se remet dans le contexte : à l’époque, on en était aux balbutiements de l’inbound et du marketing automation.
Mais je n’en étais (de mémoire) même pas encore à l’utilisation de séquences automatisées.
Commencée fin 2013, cette liste email comptait 102 abonnés le 1er janvier 2014 et en comptait 2134 abonnés au 31 décembre 2014 grâce notamment à un travail pour rendre plus visible les liens pour s’abonner (insertion de pop-ups, de landing pages dédiées et de blocs de capture d’email).
Résultats en terme de revenus publicitaires
Le site avait généré en 2014 un peu plus de 1500 euros de publicité par mois grâce à Google Adsense + des revenus ponctuels de partenaires achetant des bannières et de la visibilité.
Il s’agissait d’un choix et évidemment une partie de ces clics vendus sont autant de prospects que j’aurais peut-être pu convertir en clients mais je souhaitais créer un tapis d’amortissement récurrent pour les mois plus difficiles.
Sans regrets donc.
Résultats en terme de leads, prospects et clients
Quels résultats pour l’inbound marketing en terme de collecte de leads ? Quels ROI en terme de clients ?
Il y a pas mal de confusion entre leads et prospects.
Un « lead » (une piste en anglais) pour certains, c’est simplement un abonné à la newsletter.
Ce n’est pas faux en soi puisqu’un abonné est potentiellement un client en devenir.
Mais parlons plutôt en terme de « demandes de devis » pour mon activité de conseil, d’accompagnement et de formation.
Je n’ai en effet véritablement commencé à essayer de capitaliser sur le trafic du blog pour les convertir en clients qu’à partir de septembre 2014.
Sur ces 4 mois, ce ne sont pas moins de 125 demandes de devis qui ont été générés par le site.
Relativiser cependant : Sur ces 135 prospects donc, un bon tiers n’étaient pas sérieux (pas de véritable budget, pas de projet qui tienne la route…) mais c’est la vie je veux dire.
En revanche, j’ai observé qu’à mesure que le nombre de mes articles devenait consistant, le nombre de devis augmentait malgré des pages de vente assez pauvres à l’époque (voire moches).
Les articles qui m’ont permis de générer ces demandes de devis ont été des articles plus ciblés (même si c’était pas encore ça) et pas forcément à fort trafic comme :
- Comment lancer un produit ?
- Comment lancer une application mobile ?
- Comment lancer une campagne de marketing viral ?
- Le guide de la publicité sur Internet
C’est finalement logique puisque ces articles globalement plus pointus traitaient de problèmes rencontrés par des professionnels, responsables marketing ou dirigeants.
Mes conclusions à l’issue de cette 1ère année :
Surtout quelques enseignements pour vous :
- Mettre en place une stratégie d’inbound marketing se fait dans la souffrance si l’on a pas de mentor / guide sur qui s’appuyer pour mettre 100% de son énergie dans la bonne direction. Certains guides m’avaient pris 2 semaines à écrire tandis que certains tutoriels m’avaient pris une heure.
- Même si j’ai passé beaucoup de temps sur des actions marketing qui n’étaient pas forcément efficaces (il fallait faire ces erreurs pour conclure que ce n’était pas pertinent), j’ai malgré tout beaucoup appris et cela m’a permis de mettre en place des routines. C’est la raison pour laquelle je préconise souvent de mettre les mains dans le cambouis au démarrage avant de faire appel à une agence afin de comprendre ce que l’on attend d’elle (au lieu de se faire pigeonner parce qu’on ne sait pas de quoi l’on parle).
- La mise en route d’une mécanique inbound demande un investissement certain (en temps, efforts et budget) et ne génèrera pendant la 1ère année que peu de rentrées (surtout si vous avez une entreprise qui tourne bien sans l’inbound, vous pourriez être déçu des résultats, mais ne pas aller sur le digital est aussi un risque donc il faut bien commencer par quelque chose).
- Il existe enfin un effet « inertie » : vos contenus et vos posts ne mettant qu’entre 2 et 6 mois avant de donner tout leur potentiel sur Google et sur les réseaux sociaux, les retombées peuvent mettre du temps à être visibles. C’est généralement le moment où vous décidez d’arrêter…
- Pour autant, à mesure que vous développez votre audience, vos listes d’abonnés et d’emails tout autant que votre crédibilité, l’investissement initial devient marginal par rapport aux retombées. C’est là où ça commence à sentir bon.
- Chaque contenu publié devient alors plus efficace (à mesure que vous optimisez votre propre manière de travailler et que vos articles sont plus souvent relayés sur Internet) et le retour sur investissement plus quantifiable et palpable.
- Optimisez constamment votre approche (même si tout ne peut pas se faire en quelques mois, restez pragmatiques) : il est possible de doubler la performance de vos articles que ce soit en terme de référencement, de partageabilité, de collecte d’email ou de génération de leads simplement en améliorant votre approche.
Comment j’ai fait évoluer ces premier jet : de la phase de test à l’industrialisation
Quels ont été les grands chantiers en 2015 et les actions mises en place ?
- Le nombre de guides et tutoriels accessibles gratuitement est passé de 156 fin 2014 à 380 fin 2015.
- Le process d’inscription à la newsletter et le funnel / tunnel ont été complètement revus pour vraiment accrocher une cible B2B
Car en effet, deux offres ont émergé (et se sont solidifiées) :
- Une offre de coaching et d’accompagnement pour les prestataires de services, agences, cabinets conseil, coach, consultants et formateurs souhaitant apprendre et répliquer très exactement mes stratégies pour attirer leur client idéal.
- Une offre de coaching sur 1 heure permettant de résoudre un gros problème marketing pour les entreprises en plein lancement ou en pleine croissance et souhaitant passer un cap en terme de trafic, d’abonnés, de leads, de clients, de revenus…
Dans cette optique, mes landing pages ont été complètement retravaillées au niveau design et discours commercial avec un gros saut en terme de taux de conversions.
Résultats en terme de trafic
Alors qu’en 2014, le trafic était de 90 613 visiteurs par mois pour 369 110 pages vues, en décembre 2015 l’audience est désormais passée à 195 623 visiteurs par mois (177 925 en novembre 2015) et 784 828 pages vues par mois pour 4,01 pages vues / visiteur au 15 décembre 2015 (grosse chute ensuite avec les fêtes totalement normale).
Soit une augmentation de 115% en 12 mois.
Sur l’année 2015, le site a donc permis de toucher 1 207 706 visiteurs uniques (contre 544 703 visiteurs uniques en 2014).
Bien entendu, encore une fois, une partie de ces utilisateurs ne restaient qu’1 seconde ou 2 avant de repartir.
Mais le chiffre commençait à (plus que) parler.
Mes meilleurs articles de l’année 2015 furent ainsi :
- Guide Complet des Dimensions des Images des Réseaux sociaux (429 997 pages vues en 2015 contre 112 903 en 2014)
- Comment Contacter Facebook ? (406 437 pages vues)
- Comment Trouver l’Adresse Email de Quelqu’un en 2 Minutes ? (278 601 pages vues)
- La Liste des Réseaux Sociaux (240 310 pages vues)
- Comment Contacter Facebook par Téléphone (206 910 pages vues)
Ce que ne dit pas ce classement, c’est que la très grande majorité des articles rédigés en 2015 s’adressaient de manière beaucoup précise à mon client idéal et qu’ils performaient très bien même s’ils n’ont pas atteint le trafic de ces posts.
Encore une fois, l’inertie est longue entre la publication d’un contenu et le moment où il donne tout son « jus ».
Pour autant, je n’étais pas satisfait car si la visibilité que j’obtenais augmentait et si les sujets que j’abordais collaient de plus en plus aux clients avec lesquels je voulais parler, j’étais pénalisé par la trop grande variété de mes anciennes publications et l’on me demandait régulièrement des prestations que je ne faisais plus (ou ne voulait plus faire).
Genre « lancement d’applications mobiles » ou « relations avec les influenceurs » qui n’était pas (ou plus) mon coeur de compétence.
Il est hyper important d’être vraiment focus sur votre client idéal et vos offres lorsque vous écrivez sans quoi vous aurez peut-être du trafic mais pas de clients.
Résultats sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les articles qui furent les plus partagés :
Évolution de mon compte X / Twitter : 28 700 abonnés me suivent désormais contre 25 120 followers en 2014.
Soit un petit 14% d’augmentation du nombre de followers en 1 an.
Pas génial donc j’ai alors commencé à investir sur de nouveaux canaux : notamment Linkedin et Youtube.
Résultats en terme de collecte d’adresses email
Énormes avancées de ce point de vue.
J’ai en effet retiré entièrement mes publicités sur le blog pour me focaliser vraiment sur la création d’une liste d’email conséquente (pour vendre mes offres).
Résultats : fin 2015, je tournais autour de 3000 nouveaux inscrits par mois.
Je suis ainsi passé de 2134 abonnés fin 2014 à 12 887 sachant que la croissance est désormais exponentielle grâce à un long et fastidieux travail d’optimisation des taux de conversion.
Résultats en terme de leads / prospects
2015 m’a permis d’atteindre 2 objectifs parallèles :
- Augmenter drastiquement le nombre de leads sur ma newsletter et de demandes de devis
- Qualifier beaucoup plus à la base les demandes (quitte à perdre des leads)
Je n’ai pas les chiffres exacts car j’ai changé d’outils mais on est vraisemblablement autour des 100 demandes de devis qualifiés par mois.
Sachant quand même encore une fois qu’une partie des leads n’avaient aucune chance de convertir en clients (mauvais profils, pas de budget, ont vu de la lumière et sont entrés…).
Le second point, c’est également qu’en 2015 mon offre d’accompagnement ne s’adressait pas à des entreprises en création ou avec de faibles budgets (on était vraiment sur un high ticket ultra-qualitatif) donc malheureusement 90% de ces prospects étaient motivés à l’idée de travailler avec moi mais n’allaient pas au bout de la démarche.
Mes nouvelles offres de coaching d’1 heure devaient alors permettre de pallier ces manques (et germait déjà dans ma tête une offre de formation en ligne mêlant vidéo et coaching de groupe accessible à tous).
Résultats en terme de clients
Je préfère travailler avec un nombre restreint de clients pour mon offre premium.
Des clients auprès je suis certain d’apporter beaucoup de valeur et des résultats.
Mais il me paraissait clair que si j’étais un véritable commercial, je rentrerai bien plus de business.
Pour autant, j’étais très heureux à l’époque d’avoir signé de très beaux comptes.
Les conclusions de mon année 2015 et comment j’ai corrigé ma stratégie :
Voici mes enseignements :
- Plus que des abonnés sur les réseaux sociaux (lesquels sont importants évidemment), la création d’une liste email est stratégique pour être « propriétaire » de votre communauté.
- Connaissant désormais de manière précise mon client idéal, j’ai été beaucoup plus en mesure de savoir exactement quoi écrire pour adresser leur problèmes.
- J’ai aussi mieux appréhendé leur processus d’achat (et quelles actions mettre en face en fonction de leur intention, s’ils sont en phase de découverte ou de décision). Ce qui est impossible si vous partez dans tous les sens au niveau de vos offres et votre cible.
- Connaître mon client idéal m’a permis d’apporter beaucoup plus de valeur donc de facturer plus cher (donc d’être serein financièrement sans avoir besoin de 15 clients chaque mois en devenant dingue devant la masse de travail).
- Une fois que j’ai compris comment poser des offres claires, mes résultats ont suivi drastiquement au niveau chiffre d’affaires.
Evolution de 2016 à 2020
De 2016 à 2020, je n’ai fait qu’affiner ma stratégie avec :
- L’intégration d’un marketing automation plus fin (tant au niveau technique qu’en termes de wording et de copywriting).
- De mécanismes de scoring pour détecter en amont les opportunités.
En effet, à mesure que les tactiques d’inbound (innovantes à l’époque) ont infusé dans les pratiques des marketeurs et agences, elles ont forcément moins bien fonctionné.
Exemple 1 : Quand j’avais envoyé un email pour acheter un ebook à 17 euros, j’en avais vendu 200 en 48h grâce à Thrivecart. (je me souviens même avoir été dans la m**** car je n’avais pas de système de génération de facture automatique et mon comptable m’avait demandé de les créer à la main).
Aujourd’hui, plus personne n’achète un ebook sauf si celui-ci est dingue (sur une thématique ultra en avance donc pas « Ebook : 7 tactiques pour générer des leads »).
Exemple 2 : Quand j’ai commencé à utiliser Calendly, personne n’utilisait cet outil en France. Par conséquent, j’avais des 10aines de rendez-vous hebdomadaires juste avec un simple email.
Aujourd’hui, rares sont les experts marketing qui n’utilisent pas ces tools de prise de rendez-vous.
Effet pervers : les prospects sont saoulés de passer par Calendly, ils veulent un contact direct (ou tout simplement ont compris qu’il s’agissait d’appels commerciaux et pas de « consultation gratuite » même si personnellement j’ai toujours été clair qu’un rdv téléphonique avec moi avait pour objectif d’évaluer s’il existait un « fit » entre ce que je proposais et les besoins de mes prospects).
Donc entre 2016 et 2020 j’ai pu :
- Lancer une gamme complète de prestations : du coaching d’1 heure à mon offre elearning + coaching de groupe (en complément à mes offres premium).
- Déployer des campagnes de publicité complètes maintenant que mon tunnel de conversion était solide et validé par le marché.
- Me faire aider par une (petite) armée de closers pour prendre mes appels et… vendre.
- Déléguer certaines tâches grâce à des freelances et alternants : réseaux sociaux notamment.
Résultats sur la période :
Comme je commençais à bien gagner ma vie :
- J’ai un peu laissé de côté l’aspect création de contenus ou à déléguer avec une baisse de qualité (grosse erreur mais je ne pouvais pas tout faire).
- Mon chiffre d’affaires a bien augmenté mais mon trafic a lui connu un plateau.
- Au même moment, je pense que des concurrents ont commencé également à usiner.
- Puis j’ai lancé avec ma femme la boutique de robes de mariée Les filles fidèles (qui m’a pris pas mal de temps).
Je pense qu’enfin j’avais un peu fait le tour de la rédaction de contenus marketing.
Ecrire sur ce que l’on pratique est très formateur (on croît connaître une technique mais tant qu’on n’apprend pas à l’expliquer simplement pour qui n’est pas expert, on ne la maîtrise pas complètement).
Mais c’est aussi usant.
Je pense donc qu’en 2020, j’ai finalement eu du plaisir à passer une partie de mon énergie sur Les filles fidèles et la thématique mariage.
Comment le business en B2B a changé depuis 2020…
Et comment je me suis adapté…
Entre 2020 et aujourd’hui, le COVID est passé par là.
Cela signifie que des millions de personnes cloitrés chez eux ont eu (beaucoup de) temps pour penser à leur vie, à leurs valeurs, leur travail, leurs aspirations…
On a vu s’accélérer le télé-travail.
Et des centaines de milliers de gens ont lancé leur mini-business en ligne : du prof de yoga au coach business.
J’ai connu à cette époque une sorte de sommet avec 850 inscrits à mes webinaires et 400 en ligne en direct.
Mais cet afflux d’entrepreneur a fait exploser la concurrence donc le nombre de contenus publiés chaque jour sur Instagram, Facebook ou Google…
Beaucoup n’ont pas résisté à la fin de la pandémie ou juste n’ont pas atteint la masse critique pour en faire leur activité.
Il n’en reste pas moins que le marketing a changé pour toujours à cette époque.
De nouvelles tactiques et outils ont émergé :
- Growth hacking
- Cold emailing
- Intelligence Artificielle…
De nouvelles plateformes aussi :
- Linkedin et Instagram sont arrivés à maturité
- TikTok et Telegram ont explosé
- Youtube s’est renouvelé
Je n’ai pas forcément pris ces trains en marche car mon système cartonnait…
Donc pas de raison de changer.
Mais un événement est arrivé : des migraines ont commencé à m’attaquer quotidiennement rendant ma capacité à me concentrer plus de 2 ou 3 heures compliqué.
De cette contrainte est venue une opportunité, comme d’habitude.
Pour commencer et pour vous dire que l’inbound n’est clairement pas mort, j’ai atteint les 1ères positions sur Google pour ma marque de robes de mariée.
Avec un trafic de 269 500 visiteurs sur les 365 derniers jours :
Et une mailing liste qui a ajouté 1654 emails depuis janvier 2024 :
Mais effectivement ces maux de tête m’ont obligé à bouger.
Et tant mieux franchement car je m’encroutais.
Dernier point : cela fait plusieurs fois que je me rends à des événements de réseautages et que je me rends compte que mon site, mon nom d’entreprise et même mon logo sont super connus mais… pas ma tête…
L’inbound ce n’est pas que le SEO / Référencement ou même publier sur Twitter / X.
C’est aussi montrer sa marque et son visage (en l’occurrence ma tête est le visage de ma marque).
J’ai donc pour ambition d’investir cette année sur Youtube (objectif 50 000 abonnés en 12, j’en suis à 10 000) et pourquoi pas d’embrasser d’autres stratégies, de TikTok au cold email.
J’avais déjà une base sur Youtube mais je compte aller beaucoup plus loin.
Je vous tiendrai au courant.
Alors pour conclure : est-ce que l’inbound marketing est rentable ?
Vous l’avez compris, sans l’inbound et sans ma communauté, je n’en serai pas là (ou je serai simplement plus là pour en parler).
J’ai généré plus d’1 million de chiffre d’affaires seul ou presque (je n’ai jamais eu l’ambition de recruter).
Cela m’a permis aujourd’hui de continuer mon activité de conseil mais aussi de faire décoller l’agence Luneos que j’ai lancé en 2022 avec Gwenaël Guilloux.
Ce site, c’est un actif presqu’immortel, sur lequel je m’appuie pour créer certes ma source de revenus mais aussi tous les nouveaux projets que j’ai dans la tête.
Alors oui, c’est un levier complexe car il prend du temps à décoller.
Mais c’est aussi un levier pérenne dans le temps.
Un levier qui vous servira à vie si vous l’entretenez et apprenez à le faire grandir.
Générer du trafic et de la visibilité pour votre entreprise est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".