Comment trouver des clients lorsque l’on est freelance ? Trouver des clients lorsque l’on est freelance est votre priorité numéro 1 (avec la livraison de vos prestations). Autant rester salarié si vous êtes un introverti qui aime geeker sur son ordinateur sans aller à la rencontre de ceux qui pourront vous proposer du travail et des contrats. Or la concurrence est devenue extrêmement forte entre la montée en puissance des auto-entrepreneurs et l’envie d’entrepreneuriat (avec l’indépendance qui va avec). Si vous voulez vous démarquer et attirer des clients de qualité, il est essentiel d’adopter des stratégies marketing efficaces afin de quitter le plus rapidement possible la « rat race ». Prospection, réseaux sociaux, référencement, publicité, nous allons voir quelles techniques peuvent coller en fonction de vos compétences et domaines d’expertise. Dans ce guide, je vous donnerai mes conseils pratiques pour développer votre clientèle, que vous soyez développeur, marketeur, graphiste, rédacteur web, copywriter…
Note de Rudy : Si vous êtes expert en marketing, vous pouvez proposer vos articles en me contactant sur la page dédiée.
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Trouver des clients pour les freelances
Le marché est devenu violent ces dernières années et la bataille pour l’attention plus dure que jamais. Donc si vous êtes indépendant / freelance et que vous voulez trouver une méthode pour partir à la recherche de vos futurs clients sans trahir vos valeurs et votre personnalité, vous êtes au bon endroit.
Vous n’avez pas besoin d’être un requin ou un tueur pour vendre.
1. Définir une cible précise
Il est toujours possible de « vendre son temps » et fonctionne au bouche-à-oreille.
C’est d’ailleurs généralement la raison pour laquelle un salarié passe indépendant et se met à son compte…
Souvent un de vos contacts ou même votre ancien employeur vous propose (ou accepte) de vous faire travailler d’une manière différente.
Génial, cela vous permet de vous mettre le pied à l’étrier.
Mais cela ne constitue pas une stratégie marketing et rester sur cette base de clients déjà acquis vous met aussi en situation de fragilité.
Si l’un de vos clients vous lâche, vous êtes mort.
Vous avez donc besoin de prospecter de manière régulière et méthodique (ou du moins d’anticiper car évidemment si vous démarrez vos actions qu’après la perte de votre client principal, il sera certainement déjà trop tard pour enclencher les nouvelles pistes qui vous permettront de le remplacer).
La clé d’une bonne prospection en tant que freelance (que vous choisissiez une stratégie commerciale classique ou plus orienté digital) est de définir soigneusement votre niche et de cibler avec précision votre clientèle.
Définir un ciblage semble être la base et pourtant 90% des freelances que j’ai au téléphone pour du coaching ou de la formation se basent d’abord sur ce qu’ils savent faire (leur expertise et savoir-faire) plutôt que sur les entreprises (ou particuliers) qu’ils veulent attirer et convaincre.
Cibler un type précis de clients (quitte à avoir plusieurs profils intéressants à aller chasser), vous aidera à vous distinguer dans un marché souvent encombré et à attirer des clients de qualité.
Exemple : si vous êtes architecte d’intérieur spécialisé sur le redesign des restaurants, vous serez beaucoup plus intéressants (pour les créateurs de projets de restaurants) qu’en présentant une plaquette montrant la palette de vos talents.
Demandez-vous :
- Qui a besoin de vos services
- Qui a une urgence à utiliser vos services
- Qui peut payer vos services
- Qui voit votre valeur
Commencez donc par identifier les caractéristiques de votre client idéal incluant :
- Ses données démographiques (âge, sexe, localisation…)
- Sa typologie d’entreprises (secteur, niveau de chiffre d’affaires, nombre d’employés…)
- Ses problématiques, frustrations, désirs, aspirations…
Vous pouvez vous créer des fiches persona pour synthétiser ces éléments :
Connaître votre « avatar client » vous permettra par ailleurs de décupler la puissance des outils d’IA en affinant grandement les résultats obtenus.
Votre communication auprès de vos prospects sera aussi plus impactante.
Avec les bons messages, vous aurez besoin de moins pour faire plus.
Je vous apprends à valider votre client idéal dans ma formation.
2. Choisir une niche pour votre offre
Choisir une niche spécifique, c’est devenir un sniper plutôt qu’un artilleur et d’arroser un marché trop large.
Trouvez votre spécialité (« développement d’applications SaaS » pour les start-ups plutôt ou que « développeur fullstack » ou encore « optimisation de la rétention client via l’automatisation » plutôt que « responsable marketing ») afin de vous positionner comme une référence dans un secteur moins concurrentiel.
C’est le fameux « océan rouge » versus « océan bleu ».
Si vous avez un profil précis de clients en tête, vous pourrez plus facilement plonger dans son esprit pour comprendre ses besoins (et surtout la manière dont ils expriment ces besoins).
Exemple : on peut être coach fitness et proposer des cours en ligne pour avoir « retrouver un corps de rêve » à destination des mamans entre 25 / 35 ans. Les mêmes méthodes (en gros moins manger, faire du sport et travailler son mindset) peuvent permettre de mettre sur pied une offre « être aligné dans son corps et dans sa tête » pour les hauts dirigeants.
Si les mêmes techniques peuvent donner naissance à des offres aussi différentes, cela signifie qu’il est important de vous décentrer de votre expertise seule pour au contraire essayer de comprendre comment cette dernière va être mise au service de la satisfaction du client.
Pour faire simple : mieux vaut présenter votre offre sous la forme d’un « refonte de sites WordPress » même si c’est ultra simple plutôt qu’en mode « youhou je suis webdesigner, je peux tout faire et je suis dispo quand vous voulez (de toute façon je prends ce qui passe). »
Une fois que vous avez identifié une niche intéressante, étudiez vos concurrents pour identifier leurs forces et comment vous pouvez vous démarquer à travers des bénéfices différenciants (avantages concurrentiels, méthode spécifique, garanties, facilités de paiement…).
Ne lâchez pas trop vite avant d’abandonner une piste prometteuse.
Bien sûr vous pouvez pivoter si vous sentez que vous faites fausse route.
Mais notez quand même que prendre une décision peut prendre du temps entre le 1er contact avec un prospect avec vous et le démarrage.
1 mois, 3 mois parfois 1 an.
C’est le temps nécessaire pour (sauf lorsque le prospect est déjà chaud évidemment) que son besoin devienne tellement critique qu’il n’a plus d’autre choix que d’agir.
Quand j’ai démarré, j’ai mis 4 mois à trouver mon premier vrai client (mais il a signé pour 6 mois d’accompagnement et quasiment 30000 euros de contrat).
J’étais sur le point de revenir à mon ancien fonctionnement lorsqu’il m’a donné son feu vert !
Enfin, si l’hameçon mord, testez votre offre en direct auprès d’un groupe restreint de clients potentiels pour recueillir leurs avis et ajuster votre proposition en fonction.
Je vous apprends à créer une offre impactante dans cette formation.
3. Travailler votre portfolio et vos références
Un portfolio (ou en tous cas une sélection de références) n’est pas obligatoire pour se lancer.
Mais cela aide et crédibilise votre travail.
Essayez de réunir des projets, études de cas, success stories, témoignages qui soient cohérents par rapport à votre offre et à votre cible.
Exemple : si vous êtes photographe de mariage, votre book (ou votre site) ne devrait pas réunir vos clichés d’entreprise, vos portraits ou vos escapades natures. Vous êtes là pour vendre une prestation donc réunissez des shooting alignés avec les couples et styles de mariage que vous voulez signer.
D’une part, vos références mettent en lumière vos méthodes de travail et vos résultats obtenus auprès de vos clients.
Mais elles prouvent aussi que vous pouvez régler les problèmes spécifique de votre prospect.
A travers vos références, vous faites passer un message : « j’ai déjà travaillé avec des clients comme vous et j’ai délivré ma promesse ».
Il faut se mettre à la place de vos prospects, ils n’ont souvent aucune idée de ce qui fait la différence entre un freelance complètement naze et un cador.
Parfois, c’est par le prix que la distinction se fait (« s’il est cher, c’est que c’est la crème de la crème » ce qui n’est pas un bon critère mais c’est une réalité).
Mais souvent lorsqu’il faut choisir entre deux free, c’est le portfolio qui fait la différence car il démontre votre habileté (toute théorique on est d’accord) à résoudre les problèmes spécifiques du client (pour lui ses besoins sont toujours uniques).
Imaginez 2 secondes : vous êtes un ecommerce de vêtements et cherchez à développer votre référencement. Vous trouvez deux profils d’experts SEO similaires qui vous ont été recommandés. Le premier a des références sur Shopify dans la mode et chez Cdiscount. Le second a comme référence des cliniques privées, des boutiques de CBD, des entreprises dans le BTP et un cabinet conseil. Vous avez compris qui va gagner, non ?
Pour être capable de faire un bon portfolio, vous avez besoin d’avoir bien défini votre client idéal à l’étape précédente.
1. Dans chacun de vos cas clients, expliquez le problème du client (son besoin avant votre intervention), la stratégie que vous avez adoptée pour répondre au besoin et enfin les résultats concrets que vous avez obtenus. Cela aidera vos clients potentiels à saisir votre démarche professionnelle et votre plus-value.
2. Valorisez vos succès à l’aide de données et de statistiques pour quantifier l’impact de votre travail. Les chiffres sont toujours plus impactants qu’un long discours. Un marketeur freelance pourra souligner l’augmentation du trafic ou des taux de conversion sur le site du client. Un développeur pourra mettre en avant les technologies utilisées dans un projet et le nombre d’utilisateurs sur l’application mobile ou le service SaaS qu’il vient de sortir. Lorsque vous êtes en concurrence avec d’autres propositions commerciales, ces preuves concrètes vous font gagner ces quelques dixièmes de secondes qui séparent le premier du second.
3. Si ma recommandation est d’être focus (sur les cibles et prestations que vous montrez à travers vos références), vous pouvez cependant montrer la variété de vos compétences dans le choix de vos exemples pour illustrer votre adaptabilité. Sélectionnez des projets qui illustrent les différentes facettes de vos compétences et de votre approche professionnelle.
4. Créer et optimiser votre profil sur les plateformes de freelances
Personnellement, je ne suis pas fan des plateformes pour les freelances car cela va à l’encontre de ma philosophie qui consiste à proposer un maximum de valeur à mes clients en étant hautement profitable (pour mon business).
Mais pour vendre, vous devez gagner l’attention et la confiance de vos clients.
Or la crédibilité et la visibilité prennent du temps à grandir.
Par conséquent, la présence sur des plateformes de freelances est un raccourci qui peut être intéressant surtout si l’on démarre.
Dans mon esprit, vous devriez à terme quitter ces sites pour pratiquer les tarifs que vous souhaitez.
Mais il est malgré tout véridique que si vous cartonnez, recevez d’excellentes notes, que vous gérez parfaitement vos prestations avec des prix pas trop élevés (mais en conservant une belle marge parce que vous êtes super organisés ou outillés) alors pourquoi ne pas en faire votre principal levier d’acquisition client.
Après tout, si ces plateformes font le job pour vous, pourquoi s’embêter à appeler des prospects, créer un site, produire des contenus ou développer un compte Instagram… ?
- Upwork ou Malt sont des plateformes généralistes.
- Fiverr ou 99Designs sont plus spécialisées.
Mais tapez juste « freelance ou indépendant + [votre métier] » dans Google et vous en trouverez pour les photographes, vidéastes, designers…
1. Privilégiez évidemment les plus grosses + celles qui s’alignent parfaitement avec votre domaine d’expertise et vos compétences spécifiques.
A noter qu’elles vous prendront une commission à chaque prestation que vous signerez.
2. Optimisez votre profil pour capter l’intérêt des clients avec :
- Une photo de profil professionnelle, soignée, avec la bonne luminosité qui inspire confiance et sérieux. Lorsque l’on choisit sur liste parmi des 100aines de profils, il est naturel de regarder d’abord la spécialité du freelance évidemment, ses références, son prix, ses notes et retours clients et… son visage.
- Rédigez un résumé percutant et concis de ce que vous « savez » faire avec vos compétences, expertises, expériences, témoignages, exemples concrets…
- Mais plus qu’une liste à la Prévert de vos savoir-faire, exprimez de manière synthétique ce que vous « allez » faire pour vos clients.
- Incorporez les mots-clés les plus recherchés dans votre secteur dans votre titre, description et liste de compétences pour sortir dans la recherche.
3. Sollicitez des recommandations de vos anciens clients (ceux qui sont contents évidemment) pour valoriser votre profil et répondez systématiquement aux évaluations et commentaires.
5. Solliciter votre réseau proche
Je vais traiter des stratégies pour trouver des clients de manière proactive juste après mais je voulais commencer par parler des techniques évidentes :
- Sollicitez votre famille étendue : vous pourriez décrocher quelques petits contrats qui peuvent permettre de faire la soudure avant que vous mettiez en place des techniques plus élaborées (mais permettant aussi d’attirer des clients plus qualitatifs).
- Sollicitez également vos connexions professionnelles (anciens boss et collègues) : n’écrivez pas un simple message du style « Est-ce que tu connais une personne qui aurait besoin de xxx » mais plutôt « J’aimerais t’appeler pour trouver des connexions qui auraient besoin de xxx ? As-tu 10 minutes ? ».
- Proposez éventuellement de rémunérer ces personnes (exemple en promettant une commission entre 10 et 20% du contrat en tant qu’apporteur d’affaires) pour être sûr qu’elles donnent leur maximum voire qu’elles cherchent activement avec vous.
- Recontactez vos anciens clients (ceux dont vous vous occupiez lorsque vous étiez salarié) : il n’y a pas de meilleur prospect que celui qui vous connaît déjà.
- Réfléchissez aux entreprises qui travaillent avec vos clients : dans le monde du mariage (et je connais puisque j’ai deux boutiques mariage), si vous êtes wedding planner, vous mettre bien avec les magasins, photographes, traiteurs, coiffeuses, make-up artists, lieux de réception ou encore DJs et musiciens est le meilleur moyen d’être recommandé. Trouvez qui pourrait être votre prescripteur.
Consultez le guide pour trouver vos premiers clients
Je vous apprends à générer vos premières opportunités dans ma formation.
6. Participer à des événements de réseautage et workshops
Personnellement, je vais toujours à reculons à ces événements (conférences, bootcamps, salons…) mais vous pouvez être sûr que lorsque j’en ressors :
- Je suis vraiment content d’être venu (et je n’ai pas perdu mon temps).
- Je me suis fait une 10aine de relations avec qui je vais garder contact.
Une bonne poignée d’entre eux sont devenus des amis d’ailleurs et m’ont aidé à monter des projets (on s’appelle également pour prendre des nouvelles et parler de nos activités respectives).
Votre réseau vous apporte du business et vous recommande lorsqu’il est en contact avec un prospect qui n’est définitivement pas pour lui (« Alors nous ne pouvons pas réaliser ce que vous nous demandez mais je vais vous donner le contact de Rudy qui a l’habitude de ce type de projet et qui nous a d’ailleurs accompagné sur cette problématique voici 3 ans »).
Votre réseau vous aide aussi tout simplement à avancer : combien de fois je me fais appeler sur des questions un peu spécifiques et derrière on me renvoie l’ascenseur sur des soucis de juridique, de contrat, de statuts, de financement où je suis moins pointu.
Trouvez des événements dans votre région (ou à Paris) où se réuniront vos clients (ou des partenaires potentiels donc des freelances dans votre secteur).
Si vous le considérez non pas comme une interruption dans votre travail mais comme une action de prospection, vous pourrez planifier par exemple 1 événement par mois avec l’objectif de dénicher de nouvelles opportunités.
Il existe aussi des réseaux professionnels payants comme le BNI qui sont spécifiquement conçus pour faire se rencontrer des personnes qui ont intérêt à faire du business ensemble.
Le networking est un canal d’acquisition à penser sur le long terme qui ne se résume pas à de l’auto-promotion mais à établir des liens authentiques qui vont forcément vous servir d’une manière ou d’une autre.
1. Ne vous cachez pas durant ces événements : donnez-vous un objectif quantitatif (« je dois parler à 10 personnes et donner au moins 5 cartes de visite »).
2. Connectez-vous après l’évènement (en écrivant au contact des cartes de visite que vous aurez ramassées) avec une email sympa de remerciement ou un email de suivi si vous avez parlé d’aller plus loin à propos de vos prestations.
7. Collaborer avec d’autres freelances pour mutualiser vos forces
Je vois apparaître de plus en plus d’agences collaboratives composées en réalité d’indépendants avec leurs propres compétences (et chiffre d’affaires) mais apportant leur pierre à l’édifice pour gérer en groupe des projets complexes (et ainsi avoir une capacité de frappe plus grande en terme de prospection).
L’union fait la force !
Et il vaut mieux faire équipe avec 2, 3, 5 ou 10 freelances avec qui vous vous entendez bien plutôt que d’être seul dans son coin.
Vous n’avez pas obligé d’aller si loin dans l’intégration mais pourquoi ne pas faire un pacte avec des indépendants en qui vous avez confiance pour partager des connaissances, élargir votre réseau, démultiplier votre prospection et conquérir des clients plus ambitieux (et rémunérateurs) ?
Travailler en équipe, sans hiérarchie (pour ne pas retomber dans un salariat déguisé), peut permettre :
- De s’appuyer sur les qualités de chacun (certains sont plus à l’aise avec la création de contenus, le réseautage, la prospection par téléphone, la négociation…)
- De mutualiser les dépenses (outils, publicité…)
- D’accélérer les process (et donc votre efficacité)
- De trouver des idées qui ne seraient pas nées seules (phénomène de la « machine à café » où une discussion durant la pause peut devenir un projet)
En revanche, pour ne pas vous mettre un boulet au pied : fixez les attentes de chacun dès le début, vos limites respectives et parlez ouvertement de votre mode de fonctionnement et de communication.
Mieux vous anticipez les futures crises et moins elles arriveront (ou en tous cas mieux vous saurez les gérer).
8. Cold email : maîtriser l’art de la prospection par email
Parmi les stratégies pour trouver de nouveaux clients : le cold email ou « email à froid » consiste à prospecter par email des entreprises qui n’ont rien demandé (mais qui pourraient être intéressées par vos prestations).
Ce n’est pas la technique la plus efficiente en terme de qualité de prospects obtenus (5% environ vont vous répondre soit avec des questions soit avec l’envie de vous avoir au téléphone pour aller plus loin mais comme vous pouvez l’imaginer, si vos offres sont extrêmement chères ou complexes, vous serez face à un blocage).
En revanche, sur du volume et sur des offres assez simples à appréhender (« J’ai besoin de refaire mon site » > « Tiens, ils proposent des refontes de sites, voyons pour aller plus loin »), c’est une arme redoutable et très facilement scalable (par exemple, j’envoie personnellement pas moins de 800 emails personnalisés par jour en automatique).
L’enjeu du cold email est triple :
- Obtenir des bases de données propres et segmentées de clients potentiels.
- Paramétrer des campagnes ciblées qui ne tombent pas en spam (ce qui requière des outils spécifiques).
- Envoyer des emails percutants et touchant juste pour obtenir un maximum de taux de réponses.
Je vous apprends à mettre en place un système de cold emailing efficace dans ma formation.
9. Utiliser les réseaux sociaux pour construire votre marque personnelle
Je suis dans le marketing depuis 15 ans et, si les réseaux sociaux ont toujours été un canal d’acquisition important (du moins depuis que je suis dans le game), il y a malgré tout une nouveauté qui a émergé ces dernières années…
Désormais, vos prospects ont besoin de voir votre tête (ou le résultat de votre travail).
Ce n’est pas toujours le cas, je suis d’accord avec vous et je ne dis pas que vous ne pouvez pas trouver de clients autrement…
Mais de nombreuses ventes se font désormais parce que l’on vous a vu pendant un certain nombre de mois ou d’années et que l’on s’est habitué à voir votre visage et à consommer vos contenus, vos interventions, vos coups de gueule et prises de position ou votre lifestyle…
- Facebook est mort, on va laisser de côté (à part peut-être les groupes qui peuvent permettre de réseauter).
- Instagram ou Tiktok permettent évidemment de créer votre « personal brand ».
- Linkedin peut être utiliser pour la visibilité des posts que vous allez publier (ou pour envoyer en masse des messages privés à vos cibles).
- Pinterest est sous-côté si vous produisez des contenus visuels (infographies, schémas, dessins, photos).
- Youtube est (toujours) en croissance et permet à des contenus à la fois tutoriel et/ou divertissants de trouver leur audience.
Trois approches pour percer sur les médias sociaux :
- Une approche « gratuite » (organique) : trouver un concept de contenus publiés régulièrement et en nombre pour espérer créer une communauté qui vous servira de réservoir de potentiels clients. Une stratégie chronophage et longue à croître mais qui permet d’obtenir des « vrais » fans qui admirent votre philosophie et votre talent.
- Une approche « mixte » (gratuit + petit budget) : publier un maximum de contenus de qualité et sponsoriser vos meilleurs contenus pour les pousser plus loin et capter l’attention de nouveaux clients. Objectif : disposer d’une communauté tout en vous appuyant sur vos meilleurs contenus et bénéficier de l’impact de la publicité.
- Une approche « scaling » (gratuit + budget exponentiel) : publier des contenus, s’appuyer sur eux pour saisir des opportunités, mais avoir un budget fixe mensuel pour aller chercher de la conversion (donc des touches, des rendez-vous…).
Je vous apprends à utiliser les réseaux sociaux pour prospecter dans ma formation.
10. Mettre en place une stratégie de référencement cohérente
L’accès à la publicité (hors sponsorisations ponctuelles) est compliqué lorsque l’on se lance en freelance.
Forcément, chaque euro compte (surtout si vous avez un statut d’auto-entrepreneur) donc vous n’allez pas vous lancer dans des webinaires à 5 000 euros.
Par ailleurs, que vous utilisiez du Facebook Ads ou du Google Ads, vous êtes généralement en face de gros acteurs qui ont des budgets à 5 ou 6 chiffres.
Bref, vous ne pouvez pas lutter.
Mais vous avez de la chance, le SEO permet d’obtenir de la visibilité grâce à votre expertise et vos connaissances.
Produire des contenus optimisés pour Google est une approche très efficace pour les freelances.
J’ai commencé de cette manière et au maximum de ma courbe de croissance, mon blog avait atteint les 250 000 visiteurs par mois (avec 5000 abonnés mensuels supplémentaires à ma newsletter). Aujourd’hui je suis plus entre 60 et 100 000 visiteurs par mois.
Atteindre ces statistiques demande un boulot important et une constance dans la production de contenus mais comme vous pouvez l’imaginer, c’est un flux absolument incroyable de clients pour moi.
L’important me semble que vous vous sentiez à l’aise avec votre création de contenus :
- Google est plus adapté si vous voulez partager ce que vous avez dans le crâne (vos connaissances et votre expertise).
- Les réseaux sociaux sont plus adaptés si vous êtes OK pour partager votre lifestyle avec des contenus visuels, fun et polarisants
Le SEO est une stratégie moyen et long terme : elle produit des leads de grande qualité (mais n’est pas facilement scalable car vous allez améliorer vos positions et augmenter votre trafic graduellement).
Je vous apprends à dominer Google dans ma formation.
11. Créer une liste d’abonnés email
Vos abonnés sont vos futurs clients et la croissance de votre newsletter est un bon indicateur de ce que va devenir votre business.
Proposer un « lead magnet » (donc un bonus sympa comme un PDF, une vidéo, une checklist, une boîte à outils, une suite d’email avec une valeur immédiate pour le visiteur de votre site et alignée avec votre prestation…) reste même aujourd’hui une stratégie efficace pour obtenir l’email de vos visiteurs et les transformer en prospects en leur envoyant des emails chaque semaine afin qu’ils s’habituent à avoir de vos nouvelles.
On appelle cela le lead nurturing.
Je vous apprends à collecter des emails grâce au contenus de blog dans ma formation.
12. Passer progressivement à la publicité
La publicité comme on l’a vu n’est pas une bonne idée au démarrage.
Sauf si vos offres permettent de générer des tickets élevés (avec des marges conséquentes).
Créer des campagnes efficaces requiert un certain niveau de technicité et (selon votre secteur) la génération d’une « touche » (donc un formulaire rempli avec les informations d’un prospect ou carrément un rendez-vous réservé par téléphone ou sur Zoom) pourra coûter entre 30 et 200 euros.
Oui, c’est cher car vous êtes en concurrence avec des entreprises qui n’ont pas de souci à payer.
Elles font un calcul simple (par exemple) :
- 200 euros le rendez-vous
- 5 rendez-vous pour convertir 1 client
- Donc 1000 euros pour signer 1 client
- Avec un panier moyen à 12000 euros > rentable
Pour autant, c’est dans l’ordre des choses que vous passiez progressivement à une prospection payante.
Je ne dis pas que vous y êtes obligé mais lorsque les moyens de prospection classiques vous sembleront trop lentes pour continuer à croître, c’est là que vous devrez penser publicité qu’elle soit classique (affichage, cinéma, radio, télévision) ou sur Internet.
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13. Apprendre à vendre
Vendre est une compétence que vous devez acquérir rapidement.
C’est peut-être la plus importante car si vous flinguez 90% de vos touches, vous ramerez d’autant plus sur les étapes précédentes pour créer des opportunités.
Inversement, si vous avez de bons taux de conversions pour concrétiser ces touches en contrats, vous aurez moins de coups de téléphone à faire ou de contenus à produire pour le même résultat.
L’effet de levier est monstrueux.
Pas besoin d’être un tueur pour être un bon vendeur.
Il existe des processus simples pour logiquement amener vos interlocuteurs à prendre une décision (positive).
Je vous apprends à closer vos prospects dans ma formation
Let’s go
J’espère que vous avez apprécié.
J’ai essayé d’être synthétique et de prioriser les tâches critiques pour rapidement sécuriser et pérenniser votre activité.
Préparer votre entreprise à la croissance pour générer des prospects et des clients est un volet majeur du programme "Trafic & Clients".